Notre partenaire JP MORGAN prédit une « Horrible année 2022 « 

Publié le mercredi 1 décembre 2021

L’analyse de Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan AM

2022 : « Annus horribilis » pour les épargnants !

A l’heure de s’interroger sur les perspectives économiques et financières pour 2022, une chose semble certaine c’est que le calvaire des épargnants devrait perdurer et que 2022 pourrait même être une véritable « annus horribilis » pour ces derniers.

En effet, en 2022, cela fera 10 ans que, pour lutter contre la déflation, la BCE a abaissé son taux de dépôt à 0 % (et 8 ans que celui-ci est négatif) obligeant les banques commerciales de la zone euro à refléter cette réalité dans la rémunération des dépôts de leurs clients.

Si ces dernières années, la faiblesse de la rémunération de l’épargne était pénible dans l’absolu, celle-ci s’inscrivait néanmoins dans un contexte de faible inflation (1 % en moyenne), ce qui a limité l’impact en termes réels pour les épargnants. L’an prochain, la situation devrait malheureusement se détériorer puisque d’une part, de plus en plus de banques commerciales appliquent des taux négatifs sur les dépôts de leurs clients et que d’autre part, l’inflation devrait dépasser les 2 % pendant la majeure partie de l’année.

Dans ce contexte, pour éviter de voir l’inflation et les taux négatifs grignoter notre pouvoir d’achat, il faudra plus que jamais diversifier son épargne en 2022. C’est bien entendu plus vite dit que fait, puisqu’en quittant le relatif confort d’un dépôt à court terme, on s’expose aux incertitudes économiques et financières, qui sont comme toujours nombreuses à l’aube d’une nouvelle année.

Perspectives économiques et financières

D’un point de vue économique, après une année 2021 marquée par un fort rebond de la croissance économique mondiale dans le sillage de la levée des restrictions sanitaires,2022 s’annonce a priori sous les meilleurs auspices même si quelques nuages se profilent à l’horizon. La croissance économique mondiale devrait certes ralentir, en raison de l’impact conjugué d’effets de base moins favorables, d’une pandémie qui devient endémique et de la suppression progressive de certaines mesures d’urgence déployées par les banques centrales et les gouvernements, mais elle devrait néanmoins demeurer soutenue, grâce au maintien de politiques budgétaires expansionnistes pour financer notamment notre transition vers une économie bas carbone. Cette croissance soutenue conjuguée à la persistance des disruptions logistiques, à la hausse du prix des matières premières et des tensions sur les marchés du travail devrait toutefois maintenir l’inflation au-delà de l’objectif des banques centrales en 2022. C’est pourquoi, certaines d’entre elles, à l’instar de la Fed, devraient normaliser graduellement leur politique monétaire l’an prochain, essentiellement par un ralentissement de l’expansion de leur bilan.

Sur les marchés obligataires, nous pensons que la hausse des taux courts devrait être limitée, voire inexistante en Europe, mais que les taux longs devraient en revanche continuer à augmenter graduellement dans le courant de 2022. Nous anticipons ainsi un taux à 10 ans supérieur à 2 % aux Etats-Unis et légèrement positif en Allemagne d’ici septembre 2022. Cette hausse des taux devrait peser sur les marchés obligataires et nous privilégions donc les obligations à haut rendement et les obligations convertibles qui affichent des maturités plus courtes et des rendements plus élevés que les obligations souveraines. Nous privilégions également la dette gouvernementale chinoise libellée en renminbi.

Sur les marchés actions, l’année 2021 a été marquée par des performances à deux chiffres sur la plupart des places boursières, grâce à la réouverture de nos économies et à des effets de bases favorables qui ont entrainé un fort rebond de la croissance bénéficiaire des entreprises, qui s’est élevée en moyenne à 50 %. En 2022, celle-ci devrait toutefois retomber à un niveau de 8-10 %, ce qui reste légèrement supérieur à la moyenne de ces dix dernières années. La croissance bénéficiaire devrait ainsi continuer à soutenir les marchés d’actions en 2022 mais comme en 2021, leur performance devrait être légèrement inférieure à la croissance bénéficiaire, ce qui leur permettra d’afficher une performance positive tout en voyant leur valorisation baisser. Nous restons donc positifs sur les marchés d’actions pour 2022 et ce d’autant plus que ceux-ci permettent de contrecarrer la remontée de l’inflation.

Conclusion

A l’aube de l’année 2022, il est donc important de ne pas se laisser aveugler par les nombreuses incertitudes qui entourent les perspectives économiques et financières. Si l’inflation et la remontée des taux longs devraient peser sur les rendements réels du cash et des obligations souveraines, nous estimons en revanche que les perspectives de croissance économique et bénéficiaire devraient soutenir les marchés d’actions et de crédit en 2022.

H24 : Pour en savoir plus sur les fonds JP Morgan AM, cliquez ici.

Article extrait de H24 en date du 1 er décembre 2021. Il n’est pas sorti du Cabinet CACP64

Un de nos Partenaires PERIAL lance l’Isr Academy à destination des CGP.

PERIAL Asset Management lance le programme ISR Academy by PERIAL AM à destination de ses partenaires Conseillers en Gestion de Patrimoine : une formation sur l’ISR appliquée à l’immobilier et illustrée par des exemples concrets. L’objectif est de positionner les CGP partenaires de PERIAL AM comme les référents sur les sujets ISR auprès de leurs clients.

L’ISR est aujourd’hui incontournable dans le monde de l’épargne immobilière. Toute le monde en parle mais peu de professionnels en cernent les réels contours. Un an après l’ouverture du label ISR aux fonds immobiliers, 28 véhicules ont été labélisés ce qui représente 11% de la collecte au troisième trimestre 2021. * La demande est forte du côté des investisseurs institutionnels mais aussi des épargnants particuliers de plus en plus sensibles au sujet, notamment les plus jeunes.

Fort de ce constat, PERIAL Asset Management, pionnier sur les enjeux ESG depuis de nombreuses années, a décidé de lancer l’ISR Academy by PERIAL AM : un programme court à destination des conseillers en gestion de patrimoine, pour leur permettre de mieux comprendre l’Investissement Socialement Responsable et ses déclinaisons dans l’immobilier.

La première session de l’ISR Academy s’est déroulée au mois de novembre 2021. Animée par Claire Chaves d’Oliveira, spécialiste de la Finance Durable, cette session s’est notamment appuyée sur des études de cas concrètes.

L’ISR Academy by PERIAL AM doit permettre aux CGP de comprendre les leviers de l’ISR pour transformer les pratiques d’investissement en immobilier, et de savoir prendre en compte les critères d’analyses extra-financières dans leurs choix d’investissements immobiliers.

Quelques témoignages de participants à la 1ère session :

« Une excellente formation, formateurs passionnés et passionnants » Mme Claude Parolin, de Olifan Groupe.

« Un cycle clair et performant qui permet de progresser et de mieux appréhender cette masse d’information » Mr Fabrice Gil, de Gil Conseil.

PERIAL Asset Management organisera 4 sessions de l’ISR Academy au cours de l’année 2022.

*Source : ASPIM données au 30 septembre 2021.

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Pour accéder au site de PERIAL Asset Management, cliquez ICI.

À propos de PERIAL Asset Management

PERIAL Asset Management gère plus de 5 Milliards d’euros au 31/09/2021 et distribue des produits SCPI, OPPCI et SCI par l’intermédiaire des CGP, banques privées, compagnies d’assurance, réseaux nationaux et investisseurs institutionnels. PERIAL Asset Management gère plus de 500 immeubles, plus de 1 400 entreprises locataires pour le compte de ses plus de 50 000 associés, porteurs de parts de SCPI OPPCI et SCI.

Information : Le présent document, donné à titre d’information, est destiné exclusivement aux journalistes et professionnels de la presse et des médias. Les informations sont fournies dans le seul but de permettre aux journalistes et professionnels de la presse et des médias d’avoir une vue d’ensemble, et ce quel que soit l’usage qu’ils en font, qui relève exclusivement de l’indépendance éditoriale et pour lequel PERIAL AM décline toute responsabilité. Ce document ne saurait constituer une publicité, ni une offre d’achat ou de vente. Il n’engage pas la responsabilité de PERIAL AM. Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps et ne sont donc pas un indicateur fiable des performances futures.

Quelle est la ville la plus chere au monde ?

Bonne nouvelle pour les Parisiens : ils n’habitent plus dans la ville la plus chère du monde selon le classement annuel du magazine The Economist. Pour autant, habiter dans la capitale française reste très élevé… et l’augmentation des prix est bien réelle. Mais quelle est la ville où le coût de la vie est le plus élevé ?ville chère monde coûtLa ville la plus chère du monde pour vivre en 2021 est Tel Aviv.

Tel Aviv devient la ville la plus chère du monde

Pour établir son classement annuel des villes les plus chères du monde, le magazine The Economist analyse le prix d’un panier de produits et services comprenant 200 éléments variés, allant du coût de l’énergie à l’alimentation, en passant par l’habillement et les loisirs. Le prix total de ce panier type est établi à New York, qui fait office de référence avec un indice 100, et est ensuite comparé à 173 grandes villes dans le monde. La différence entre les prix permet alors d’établir le classement.

En 2020, Paris avait été élue « ville la plus chère du monde », ex aequo avec Zurich (Suisse) et Hong-Kong. Mais en 2021, c’est Tel Aviv, centre financier d’Israël (mais pas capitale selon l’État hébreu qui la place à Jérusalem), qui atteint la première place du podium. C’est la première fois de l’histoire du classement de The Economist que Tel Aviv devient la ville la plus chère du monde pour vivre.PUBLICITÉ

Paris 2e au classement mondial, 4% plus chère que New York

Avec un indice de 106, Tel Aviv remplace donc Paris en tant que ville la plus chère du monde, mais la capitale française n’est pas bien loin : elle se classe 2e, ex aequo avec Singapour, avec un indice de 104 par rapport à la référence. Suivent, dans le top 5 des villes les plus chères du monde, Zurich (indice 103) et Hong Kong (indice 101). Ce sont les seules 5 villes où vivre coûte plus cher qu’à New York.

The Economist souligne également que l’inflation est bien présente, en 2021, et s’accélère : en lissant son analyse de certaines anomalies statistiques comme l’augmentation de 1.766% du coût de la vie en un an à Caracas, le magazine annonce une hausse du coût de la vie moyen de 3,5% sur un an en 2021. C’est près de deux fois plus que l’augmentation enregistrée en 2020, 1,9% sur un an.

Merci a Paolo pour cet article !