Vos enfants ne doivent pas lire cela…

Extraits de l’article Lutter contre l’épidémie des écrans écrit par Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris, directeur de recherche au CNRS et coprésident du Cercle des économistes.

Les adolescents passent plus de temps devant un écran qu’au collège ou au lycée.

(…) Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui, de son propre aveu, pense qu’elle sous-estime le temps passé sur les smartphones, le temps hebdomadaire d’écran des garçons de 11-14 ans est de 26 h 22 tandis que celui des 15-17 ans est de 36 h 17.

(…) ces durées sont supérieures aux recommandations sanitaires pour presque tous : 77 % des 11-14 ans et 86 % des 15-17 ans y consacrent plus de 2 heures par jour. A l’inverse, le temps dédié aux activités physiques devient ridiculement faible : 45 % des 11-14 ans et 64 % des 15-17 ans y consacrent moins de 30 minutes par jour alors, qu’à ces âges, la recommandation est d’une heure. Surtout, ces estimations ont été réalisées avant la crise sanitaire et de nombreux signaux indiquent que la situation s’est détériorée.

Cette évolution (…) est préoccupante sur le plan sanitaire, laissant présager à minima un accroissement de la prévalence des maladies associées au surpoids.

(…) L’offre d’activités extrascolaires est présente en France mais elle doit être développée et subventionnée pour rester accessible à toutes les bourses

(…) alors que l’on vient d’allouer 80 milliards d’euros de subventions à l’économie, on devrait bien pouvoir trouver de quoi lutter contre l’épidémie d’écrans qui gangrène le temps des adolescents. Ce serait un beau projet politique, en faveur de la jeunesse et de l’avenir.

H24 : Pour bien comprendre l’article d’Hippolyte d’Albis publié dans Les Echos, cliquez ici.

Comment booster vos contrats ?

Action

Pas de doute, la diversification s’impose pour faire face à l’érosion des taux de rendement des fonds euros. Les unités de compte, qui permettent d’investir dans tous les secteurs et dans toutes les zones géographiques, profitent de la bonne tenue des Bourses mondiales, appelées à sur-performer par rapport aux obligations d’États ou d’entreprises. En cette période de taux durablement bas, les compagnies d’assurances et les sociétés de gestion redoublent d’imagination pour créer de nouvelles solutions d’investissement afin de doper l’épargne placée dans les contrats d’assurance vie et/ou dans les PER (plans d’épargne retraite). Voici un petit tour non exhaustif des récentes unités de compte disponibles sur le marché.

L’eurocroissance

« Simplifié par la loi Pacte de 2019, le fonctionnement des supports de type eurocroissance apporte une garantie du capital à un terme fixe défini lors de la souscription et vise une performance supérieure à celle d’un fonds en euros traditionnel », explique Youmna Hamze, directrice adjointe marché épargne et prévoyance chez Axa. Mi-septembre, Axa rajeunit son fonds Croissance dans ses contrats Coralis, Arpèges, Privilège et dans l’offre de gestion privée accessible dès 300 000 euros. Le capital garanti au bout de dix ans correspond à 100 % du montant investi par l’assuré, net de frais d’entrée.

De son côté, dans son contrat Boursorama Vie, la banque en ligne proposera dès novembre prochain, comme alternative au fonds euros, le fonds Générations Croissance durable. « Géré par Generali, il sera assorti d’une garantie en capital de 80 % du capital investi net de frais de gestion, au terme d’une durée minimale de huit ans », explique Xavier Prin, directeur du marketing chez Boursorama qui cient de franchir le cap de trois millions de clients.

Les fonds d’investissement socialement responsable (ISR)

En plus des critères de rentabilité financière, les gérants de fonds investissent dans des entreprises tout en prenant en compte des données extra-financières : les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Alliant gestion performante et impact positif sur la société et l’environnement, ce mouvement de fond concerne aussi les assureurs. À titre d’exemple, fin 2020, BNP Paribas Cardif détenait 42,6 milliards d’euros d’unités de compte en France dont près d’un quart de supports labellisés. Des organismes indépendants, répartis dans plusieurs pays européens, attribuent des labels de l’investissement responsable et révisent régulièrement leur attribution.

Les fonds labellisés Relance

Lancé par Bercy en octobre 2020, le label Relance permet d’identifier les organismes de placement favorisant le financement des entreprises françaises, notamment des PME et des ETI, durement impactées par la crise du Covid-19. Dans les douze prochains mois, 26 % des détenteurs d’assurance vie (31 % des détenteurs d’assurance vie en ligne) ont l’intention d’investir dans ce type de fonds, selon une récente étude menée par Kantar.

D’ailleurs, via ses contrats, le courtier en ligne Placement-direct.fr donne accès à des fonds labellisés Relance : 20 sont référencés dans le contrat Darjeeling assuré par SwissLife et 6 dans le contrat Kapital-direct assuré par Generali. À ce jour, chez Boursorama, 6 fonds labellisés Relance sont retenus dans son contrat d’assurance vie.

Les petites et moyennes entreprises cotées

Dans ses trois contrats d’assurance vie, le courtier en ligne assurancevie.com vient de référencer Lonvia Avenir MidCap Euro, un fonds investi en petites et moyennes capitalisations en Europe. La société Lonvia Capital a été cofondée par un ancien de Groupama AM où il gérait les stratégies sur ce type de valeurs, soit plus de 4 milliards d’euros d’encours au total.

Les titres non cotés

Représentant près de 10 milliards d’actifs sous gestion, le marché de la dette privée dit encore private equity s’adresse surtout aux investisseurs institutionnels. Depuis peu, les assureurs le destinent aux détenteurs de gros contrats.

Dans son célèbre contrat RES Multisupport destiné aux professionnels de santé, la MACSF vient de lancer, avec Tikehau Capital, une unité de compte exclusive de dette privée, décorrélée des marchés financiers. Ce fonds présente un mécanisme innovant. « D’une part, la poche permanente de liquidité permet de compenser les rachats par les nouvelles souscriptions. D’autre part, les prêts une fois remboursés par les entreprises sont automatiquement réinvestis dans le fonds. Tout comme les intérêts payés sous forme de coupons par les entreprises », détaille Roger Caniard, directeur financier du groupe MACSF. Avec cette stratégie, ce fonds original table sur une performance moyenne plus de deux fois supérieure au rendement annuel du fonds en euros.

En février dernier, BNP Paribas AM lance le fonds hybride Harmony Prime, disponible dans les contrats d’assurance vie BNP Paribas Cardif. C’est le premier produit d’épargne diversifié combinant actifs cotés et non cotés. Un tiers du portefeuille de ce fonds est investi dans la dette privée. Quant aux deux tiers restants, ils sont alloués en actions et en obligations.

L’immobilier

« Placement défensif en cette période de records boursiers, la pierre permet de diversifier son épargne avec un risque relativement maîtrisé et des perspectives de rendement autour de 4 % par an », analyse Édouard Michot, à la tête du site assurancevie.com. Ce courtier en ligne donne la préférence aux unités de compte référencées sur des SCI (sociétés civiles immobilières), dont les frais d’entrée sont moindres que ceux des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). « Présente dans le contrat Puissance Avenir assuré par Suravenir, la SCI Silver Avenir privilégie l’achat en viager de logements. Quant à la SCI Pythagore référencée sur les contrats Puissance Avenir et Évolution vie, elle mise sur la logistique, les logements et les bureaux en Europe » , poursuit Édouard Michot. Toujours dans son contrat d’assurance vie, Boursorama propose des unités de compte basées sur des OPCI (organismes de placement collectif immobilier) comme SwissLife Dyna-pierre et Sofidy Pierre Europe. Piloté par le gestionnaire de la SCPI réputée Immorente, ce dernier OPCI joue la carte de la diversification géographique.

Même si les assureurs limitent à entre 30 et 50 % les versements sur les fonds en euros lors des nouvelles souscriptions et même parfois lors des versements sur des contrats en cours, il est important de sécuriser son épargne logée dans l’assurance vie. Bien sûr, en fonction de l’âge, mieux vaut limiter l’exposition aux unités de compte plus risquées que le fonds en euros. La formule magique pour l’assuré ? Retirer son âge du chiffre cent, lui donne le solde qu’il peut consacrer aux unités de compte. Une proportion risquée à atténuer au fil du temps.

Article extrait de »VALEUR ACTUELLE » ecrit parMartine Denoune Publié le 9 septembre 2021 à 9h00 Mis à jour le 10 septembre 2021 à 11h16

Suis je concerné par la reforme de la taxe d’habitation ?

Un dégrèvement d’office de la taxe d’habitation de votre résidence principale a été mis en place progressivement sur trois ans depuis 2018 (article 1414 C du CGI).

Cette réforme de la taxe d’habitation a permis à 80 % des foyers de bénéficier de la suppression totale de leur taxe d’habitation sur leur résidence principale en 2020.

À compter de 2021, la réforme de la taxe d’habitation sur la résidence principale va bénéficier à tous les contribuables.

Ainsi, vous bénéficierez a minima d’une exonération partielle fixe de 30 % en 2021 (65 % en 2022 et 100 % en 2023) de la taxe d’habitation sur votre résidence principale.

En outre, si vous n’êtes pas assujetti à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et si votre revenu fiscal de référence (RFR) de 2020 (indiqué sur l’avis d’impôt sur les revenus 2020 transmis à l’été 2021) ne dépasse pas certains seuils, vous bénéficierez :

  • soit d’une exonération totale ;  
  • soit d’une exonération dégressive (lorsque le revenu fiscal dépasse légèrement les montants indiqués ci-dessous).

Cette exonération est calculée et accordée automatiquement aux usagers éligibles.

QuotientfamilialSeuils RFR à ne pas dépasserpour bénéficier de l’exonération de 100 %Seuils RFR à ne pas dépasserpour bénéficier de l’exonération dégressive
1 part27 761 €27 761 € < RFR ≤ 28 789 €
1,5 part35 986 €35 986 € < RFR ≤ 37 528 €
2 parts44 211 €44 211 € < RFR ≤ 46 267 €
2,5 parts50 380 €50 380 € < RFR ≤ 52 436 €
3 parts56 549 €56 549 € < RFR ≤ 58 605 €
3,5 parts62 718 €62 718 € < RFR ≤ 64 774 €

La condition de revenus pour bénéficier de cette réforme prend en compte le RFR de l’ensemble des habitants du local (redevables et personnes rattachées).

Par ailleurs, les personnes hébergées dans les établissements pour personnes âgées, qui conservent la jouissance de leur habitation principale, peuvent également bénéficier de cette exonération.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la question  » Je suis exonéré de taxe d’habitation et de taxe foncière, je vais prochainement quitter ma maison pour une maison de retraite. Vais-je continuer à bénéficier de ces exonérations ? « 

Attention :
– les résidences secondaires n’entrent pas dans le champ de cette réforme.
– la contribution à l’audiovisuel public (CAP) n’est pas incluse dans le dispositif, vous recevrez donc toujours un avis de somme à payer pour cette contribution.

Un simulateur permet de déterminer, à titre indicatif, la réduction de votre Taxe d’Habitation : cliquez ici.

MAJ le 26/07/2021