Comment booster vos contrats ?

Action

Pas de doute, la diversification s’impose pour faire face à l’érosion des taux de rendement des fonds euros. Les unités de compte, qui permettent d’investir dans tous les secteurs et dans toutes les zones géographiques, profitent de la bonne tenue des Bourses mondiales, appelées à sur-performer par rapport aux obligations d’États ou d’entreprises. En cette période de taux durablement bas, les compagnies d’assurances et les sociétés de gestion redoublent d’imagination pour créer de nouvelles solutions d’investissement afin de doper l’épargne placée dans les contrats d’assurance vie et/ou dans les PER (plans d’épargne retraite). Voici un petit tour non exhaustif des récentes unités de compte disponibles sur le marché.

L’eurocroissance

« Simplifié par la loi Pacte de 2019, le fonctionnement des supports de type eurocroissance apporte une garantie du capital à un terme fixe défini lors de la souscription et vise une performance supérieure à celle d’un fonds en euros traditionnel », explique Youmna Hamze, directrice adjointe marché épargne et prévoyance chez Axa. Mi-septembre, Axa rajeunit son fonds Croissance dans ses contrats Coralis, Arpèges, Privilège et dans l’offre de gestion privée accessible dès 300 000 euros. Le capital garanti au bout de dix ans correspond à 100 % du montant investi par l’assuré, net de frais d’entrée.

De son côté, dans son contrat Boursorama Vie, la banque en ligne proposera dès novembre prochain, comme alternative au fonds euros, le fonds Générations Croissance durable. « Géré par Generali, il sera assorti d’une garantie en capital de 80 % du capital investi net de frais de gestion, au terme d’une durée minimale de huit ans », explique Xavier Prin, directeur du marketing chez Boursorama qui cient de franchir le cap de trois millions de clients.

Les fonds d’investissement socialement responsable (ISR)

En plus des critères de rentabilité financière, les gérants de fonds investissent dans des entreprises tout en prenant en compte des données extra-financières : les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Alliant gestion performante et impact positif sur la société et l’environnement, ce mouvement de fond concerne aussi les assureurs. À titre d’exemple, fin 2020, BNP Paribas Cardif détenait 42,6 milliards d’euros d’unités de compte en France dont près d’un quart de supports labellisés. Des organismes indépendants, répartis dans plusieurs pays européens, attribuent des labels de l’investissement responsable et révisent régulièrement leur attribution.

Les fonds labellisés Relance

Lancé par Bercy en octobre 2020, le label Relance permet d’identifier les organismes de placement favorisant le financement des entreprises françaises, notamment des PME et des ETI, durement impactées par la crise du Covid-19. Dans les douze prochains mois, 26 % des détenteurs d’assurance vie (31 % des détenteurs d’assurance vie en ligne) ont l’intention d’investir dans ce type de fonds, selon une récente étude menée par Kantar.

D’ailleurs, via ses contrats, le courtier en ligne Placement-direct.fr donne accès à des fonds labellisés Relance : 20 sont référencés dans le contrat Darjeeling assuré par SwissLife et 6 dans le contrat Kapital-direct assuré par Generali. À ce jour, chez Boursorama, 6 fonds labellisés Relance sont retenus dans son contrat d’assurance vie.

Les petites et moyennes entreprises cotées

Dans ses trois contrats d’assurance vie, le courtier en ligne assurancevie.com vient de référencer Lonvia Avenir MidCap Euro, un fonds investi en petites et moyennes capitalisations en Europe. La société Lonvia Capital a été cofondée par un ancien de Groupama AM où il gérait les stratégies sur ce type de valeurs, soit plus de 4 milliards d’euros d’encours au total.

Les titres non cotés

Représentant près de 10 milliards d’actifs sous gestion, le marché de la dette privée dit encore private equity s’adresse surtout aux investisseurs institutionnels. Depuis peu, les assureurs le destinent aux détenteurs de gros contrats.

Dans son célèbre contrat RES Multisupport destiné aux professionnels de santé, la MACSF vient de lancer, avec Tikehau Capital, une unité de compte exclusive de dette privée, décorrélée des marchés financiers. Ce fonds présente un mécanisme innovant. « D’une part, la poche permanente de liquidité permet de compenser les rachats par les nouvelles souscriptions. D’autre part, les prêts une fois remboursés par les entreprises sont automatiquement réinvestis dans le fonds. Tout comme les intérêts payés sous forme de coupons par les entreprises », détaille Roger Caniard, directeur financier du groupe MACSF. Avec cette stratégie, ce fonds original table sur une performance moyenne plus de deux fois supérieure au rendement annuel du fonds en euros.

En février dernier, BNP Paribas AM lance le fonds hybride Harmony Prime, disponible dans les contrats d’assurance vie BNP Paribas Cardif. C’est le premier produit d’épargne diversifié combinant actifs cotés et non cotés. Un tiers du portefeuille de ce fonds est investi dans la dette privée. Quant aux deux tiers restants, ils sont alloués en actions et en obligations.

L’immobilier

« Placement défensif en cette période de records boursiers, la pierre permet de diversifier son épargne avec un risque relativement maîtrisé et des perspectives de rendement autour de 4 % par an », analyse Édouard Michot, à la tête du site assurancevie.com. Ce courtier en ligne donne la préférence aux unités de compte référencées sur des SCI (sociétés civiles immobilières), dont les frais d’entrée sont moindres que ceux des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). « Présente dans le contrat Puissance Avenir assuré par Suravenir, la SCI Silver Avenir privilégie l’achat en viager de logements. Quant à la SCI Pythagore référencée sur les contrats Puissance Avenir et Évolution vie, elle mise sur la logistique, les logements et les bureaux en Europe » , poursuit Édouard Michot. Toujours dans son contrat d’assurance vie, Boursorama propose des unités de compte basées sur des OPCI (organismes de placement collectif immobilier) comme SwissLife Dyna-pierre et Sofidy Pierre Europe. Piloté par le gestionnaire de la SCPI réputée Immorente, ce dernier OPCI joue la carte de la diversification géographique.

Même si les assureurs limitent à entre 30 et 50 % les versements sur les fonds en euros lors des nouvelles souscriptions et même parfois lors des versements sur des contrats en cours, il est important de sécuriser son épargne logée dans l’assurance vie. Bien sûr, en fonction de l’âge, mieux vaut limiter l’exposition aux unités de compte plus risquées que le fonds en euros. La formule magique pour l’assuré ? Retirer son âge du chiffre cent, lui donne le solde qu’il peut consacrer aux unités de compte. Une proportion risquée à atténuer au fil du temps.

Article extrait de »VALEUR ACTUELLE » ecrit parMartine Denoune Publié le 9 septembre 2021 à 9h00 Mis à jour le 10 septembre 2021 à 11h16

Etre jeune et préparer sa retraite, ce n’est pas incompatible !

Calculette Maison

Pourquoi penser aux vieux jours quand on est encore jeune ? Une telle perspective a de quoi être déprimante ou prématurée quand on se trouve dans la tranche des 25-34 ans. Cependant, préparer sa retraite reste une vraie garantie pour son avenir… et plus tôt on commence, mieux c’est.Sommaire du guide

Commencer à épargner tôt

L’urgence de préparer sa retraite se fait sentir. En effet, l’état déficitaire des retraites est croissant. Cette situation laisse peser un risque d’amenuisement sur le montant des pensions de retraites au cours des prochaines années.

Une telle situation constitue une réelle menace sur le revenu des futures retraites pour les jeunes d’aujourd’hui. Autre motif de préoccupation, les réformes des retraites. Les jeunes actifs devront attendre d’avoir 65 ans pour prendre leur retraite.

Que l’on veuille partir en retraite anticipée ou simplement assurer ses vieux jours, il peut être salutaire de se constituer une épargne retraite avant 30 ans. Commencer à épargner plus tôt pour la retraite permet alors d’alléger ses efforts d’épargne. Un jeune actif épargne ainsi petit à petit pendant longtemps pour se constituer une épargne louable.

Souscrire une assurance-vie

Pour une meilleure préparation de sa retraite, il est conseillé de contracter une assurance-vie. Il s’agit d’un produit d’épargne permettant d’optimiser son épargne tout en la fructifiant. Selon Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Épargnants, les jeunes qui ouvrent une assurance-vie et acceptent de prendre le risque d’orienter au moins 50 % de leur épargne sur les marchés financiers bénéficient d’une très bonne rentabilité sur le long terme.

Toutefois, il n’est pas obligatoire de consacrer une telle proportion d’épargne à une assurance-vie : cette solution d’épargne retraite reste très adaptable en ce qui concerne le niveau de risque. En matière de placements, elle est sûre et efficace. Un jeune actif peut y consacrer par exemple 10 % de son épargne, tout en alimentant d’autres projets (fonder une famille, acheter dans l’immobilier), puis moduler selon son âge et ses revenus. L’important est de prendre date en ouvrant une assurance-vie au plus tôt : la fiscalité devient avantageuse après 8 ans.

L’épargne pour les actifs libéraux

Pour les jeunes actifs indépendants ou ceux qui travaillent dans le secteur des professions libérales, le choix le plus intéressant reste un contrat retraite Madelin. Vous pouvez y souscrire auprès de nombreuses banques ou de sociétés d’assurances.

Ce type de contrat permettra aux jeunes commerçants, artisans ou libéraux d’épargner dans le but de percevoir une rente viagère lorsqu’ils seront à la retraite tout en bénéficiant sous certaines conditions, de déductions fiscales.

L’épargne pour les salariés

En ce qui concerne les jeunes salariés en entreprise, il existe le PEE (Plan d’Épargne Entreprise). Il s’agit d’un dispositif d’épargne salariale souple permettant au salarié de se constituer une épargne via son entreprise.

Aucun versement du salarié ne dépasse 25 % de son salaire brut. Le salarié pourra accéder à cette épargne au moment de la retraite. Il le percevra sous forme de capital ou de rente. Tout dépend de ce que stipule l’accord collectif.

Par ailleurs, même après expiration d’un contrat de travail, toute personne ayant effectué des versements sur un PEE continue d’en bénéficier jusqu’à la liquidation de ses droits. Selon Philippe Crevel, ce plan devient à long terme un produit très intéressant en particulier, lorsque l’entreprise fructifie les versements des salariés.

Accéder à la propriété

Acheter une résidence principale reste une des priorités dans le futur du jeune actif. Il lui serait donc plus facile de préparer sa retraite s’il accède à la propriété.

Si un jeune ne dispose pas immédiatement des fonds nécessaires à l’achat d’un logement, il peut ouvrir un Plan épargne logement (PEL) en vue de se constituer un apport auprès d’une banque.

De nombreux moyens sont accessibles aux jeunes pour préparer leur retraite. Tous ne seront pas pertinents au même moment : l’essentiel est d’abord de se constituer un fonds de sécurité, avant de réfléchir à différents placements pour diversifier son épargne et consolider son capital en prévision de la retraite.

Du chiffre, du chiffre !!!!

Assurance vie

C’est fini tout cela, en ce qui concerne CACP64. Nous nous efforçons de répondre aux besoins de nos prospects et de nos clients. C’est ce qui fait notre force, ne pas vendre pour vendre.

Je lisais cet article qui a retenu toute mon attention il est extrait de « ZOOM INVEST Le Revenu en date du 30/08/2021 » . Je vous le partage ci-dessous :

Dans son rapport annuel, le médiateur de l’assurance Arnaud Chneiweiss dénonce l’existence trop marquée de clauses d’exclusion « floues » dans les contrats d’assurance et la trop grande proportion de vente forcée.

En substance, le médiateur reproche aux assureurs de ne pas suffisamment tirer les conséquences des décisions de justice rendues, parfois depuis plus de 20 ans par la Cour de cassation, notamment concernant les clauses d’exclusion. Un rappel à l’ordre qui intervient après plus d’un an de bataille judiciaire entre assureurs et indépendants sur la couverture du risque pandémique. Autre écueil souligné par le médiateur, les situations pouvant s’apparenter à de « la vente forcée », voir à de l’« escroquerie » selon ses propres termes. Le médiateur témoigne notamment de consommateurs découvrant le débit plus de quatorze jours après la souscription, correspondant au délai de rétractation fixé par le Code de la consommation. Dans certains cas, le vendeur a menti en affirmant que la rétractation était possible après le premier mois, qui se trouvait offert.

En guise de solution, le médiateur préconise donc une meilleure formation des vendeurs, mais également une extension du délai de rétraction à un mois.