Les plus values du capital investissement menacées ?

calculatrice

À la vue des dernières décisions du Conseil d’État en la matière, il apparaît que les gains réalisés par les dirigeants devaient être imposés comme un salaire. Une tendance fiscale qui crée déjà l’émoi dans le milieu du capital-investissement, et si elle se confirmait, pourrait avoir de très lourdes conséquences.

Cette situation ne semble pas se cantonner à l’hexagone. En effet, aux États-Unis, le premier marché mondial du private equity, l’administration Biden s’intéresse désormais de près aux gains des gérants du non coté qui bénéficient d’une taxation plus avantageuse que le traitement en salaire des employés de leurs participations. Pour se faire, l’administration américaine pourrait imposer une taxation à 39,6% contre 20% actuellement. 

En France, c’est les dirigeants des entreprises rachetées qui sont dans le collimateur. Ces derniers réalisent en effet une plus-value à la revente de la société. Avec trois décisions mi-juillet, le Conseil d’État a décidé que les gains tirés de ces dispositifs d’acquisition d’actions dans l’entreprise « doivent être imposés comme des traitements et salaires et non comme des plus-values de cessions ». Dès lors l’addition se composera de 45% de taxe (voire 60%) au lieu de 30%. 

Extrait de Zoom Investi  » Les ECHOS » du 25 juillet 2021

Taux des crédit immobiliers – National et par région – Juillet 2021.

TAUX AU NIVEAU NATIONAL:

Taux des crédits immobilier Banque de France.

Par les principaux courtiers.

TAUX AU NIVEAU REGIONAL:

AUVERGNE – RHÔNE – ALPES.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE.

BRETAGNE.

CENTRE-VAL -DE-LOIRE.

HAUTS-DE- FRANCE.

GRAND EST.

NORMANDIE.

OUTRE MER.

OCCITANIE.

CORSE

Paris-Île-de-France.

PAR SECTEUR:

MÉDITERRANÉE.

Secteur OUEST.

Secteur Sud-Ouest.

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Quel est le pays ou l’on prélève plus de charges aux salaries ?

euro

Le lundi 19 juillet marque traditionnellement le jour symbolique de « libération fiscale et sociale » des Français, qui sont donc les derniers à être « libérés » en Europe, avec les Autrichiens. La raison : en matière de fiscalité et de cotisations sociales, la pression est lourde sur le salarié moyen français.

Pour autant, depuis 2018 ce poids des prélèvements obligatoires a baissé en France, mais reste cantonné à courant juillet. A contrario la majorité des 27 pays de l’Union européenne libère ses citoyens de la pression fiscale et sociale au mois de juin. Pour arriver à un tel classement, le calcul prend en compte le salaire complet payé par l’employeur au titre du salarié, puis à partir des cotisations sociales patronales et du salaire brut. Ensuite, les cotisations salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA sont déduits afin de parvenir au pouvoir d’achat réel du salarié.

Autre point, actuellement, dans l’Union européenne, le taux réel d’imposition du salarié est de 44,5% en 2021, toujours selon les auteurs de l’étude. Il est en baisse de 0,15% par rapport à 2020 et de 1,10% par rapport à 2014, considérée comme une année record.

Article tire de zoom invest en date du 19 juillet source « mieux vivre votre argent ».