Insérer une Clause de TONTINE pour une donation déguisée peut être considérer comme abusive.

2136
PHOTO EXTRAITE FISCALONLINE DU 27/07/2021

Crédit photo : MQ-Illustrations – stock.adobe.comL’administration fiscale vient de rendre public un nouvel avis rendu par le comité de l’abus de droit fiscal au titre duquel il a considéré que la clause d’accroissement insérée dans l’acte de vente du bien immobilier constituait une opération artificielle destinée à dissimuler une donation

Affaire n° 2021-08 concernant Mme X

Par acte notarié du 2 mai 2013, M. et Mme X, mariés le 18 janvier 1997 sous le régime de la séparation de biens, ont acquis en commun un appartement au prix de 610 000 euros ainsi que les biens mobiliers le garnissant pour une somme de 50 000 euros soit une somme globale de 660 000 euros à laquelle viendront s’ajouter une commission de négociation de 33 000 euros et des frais d’acte s’élevant à 41 600 euros. Le coût global de cette acquisition s’élève donc à 734 600 euros.

Cette acquisition a été soumise aux droits de mutation, prévus par l’article 1594 D du code général des impôts, qui se sont élevés, sur une base de 610 000 euros, à 31 049 euros.

Cet acte notarié précise que le financement par les acquéreurs de cette acquisition a été assuré : – au moyen d’un emprunt bancaire à hauteur de 454 000 euros ; – au moyen des deniers personnels à concurrence de 280 600 euros.

Cet acte notarié contient un pacte tontinier ainsi rédigé :

Le présent acte d’acquisition en commun emporte attribution de la propriété intégrale au survivant des acquéreurs.

Cette stipulation est exclusive, sauf en ce qui concerne la jouissance, qui aura lieu, ainsi qu’il sera dit ci-après, en commun.

Il est convenu entre les acquéreurs, à titre de clause aléatoire, que le premier mourant d’entre eux sera considéré comme n’ayant jamais eu la propriété du bien, laquelle sera censée avoir toujours reposé sur la seule tête du survivant.

Aucun des coacquéreurs ne pourra demander le partage ou la licitation du bien acquis, le pacte tontinier étant exclusif de l’indivision.

Par suite :

– Jusqu’au décès du prémourant, leurs droits sont concurrents, chacun des acquéreurs sera donc propriétaire du bien acquis sous condition résolutoire de son prédécès et sous condition suspensive de sa survie, ils en auront la jouissance commune,– Au décès du prémourant, ses héritiers ne pourront prétendre à aucun droit sur ledit bien et le survivant sera considéré comme ayant été seul propriétaire à compter de la date » de l’acte notarié.

M X est décédé le 27 juin 2013. Mme X est donc devenue, par l’effet de la clause d’accroissement dite de tontine, l’unique propriétaire du bien immobilier et ce, de manière rétroactive, au 2 mai 2013.

A l’issue d’un contrôle sur pièces, l’administration a considéré que la clause d’accroissement insérée dans l’acte de vente du bien immobilier constituait, dès lors qu’elle était dépourvue de tout aléa, une opération artificielle destinée à dissimuler une donation. Elle a ainsi relevé que l’acquisition de ce bien avait été financée uniquement par M. X privant cette opération d’aléa économique dans la mesure où celui-ci ne pouvait tirer un bénéfice de la clause d’accroissement.

Elle a également constaté qu’il était notoire que M. X, qui était médecin avant d’exercer une autre carrière, était atteint d’une longue maladie dont il décédera moins de deux mois après l’acte d’acquisition de ce bien et a estimé que les éléments qu’elle a relevés remettaient en cause la réalité de l’aléa vital. Enfin elle a considéré que les conditions prévues à l’article 894 du code civil relatif à la donation étaient remplies.

L’administration a ainsi considéré que M. et Mme X avaient entendu se soustraire aux dispositions du code général des impôts fixant la tarification des droits de mutation à titre gratuit prévus à l’article 777 du code général des impôts.

Par une proposition de rectification en date du 12 décembre 2019, l’administration a donc mis en œuvre la procédure de l’abus de droit fiscal prévue à l’article L 64 du livre des procédures fiscales et, regardant la transmission par pacte tontinier comme une donation entre époux, a soumis celle-ci à ces droits de mutation. Elle a assorti les droits dus, s’élevant à 103 062 euros, de la majoration pour abus de droit au taux de 80 %.

Le Comité a émis l’avis que l’administration était fondée à mettre en œuvre la procédure de l’abus de droit fiscal prévue à l’article L. 64 du LPF

Source : Séance du 6 mai 2021 : avis rendus par le comité de l’abus de droit fiscal commentés par l’administration (CADF/AC n° 4/2021)Article publié le 28 juillet 2021

Les cabines de plage se vendent à prix d’OR au Royaume Uni …

Photographie du Pays Basque

Depuis la pandémie, les Anglais multiplient les séjours locaux à la mer. Résultat, la demande pour les cabines de plage s’envole. Une cabine de plage dans le Dorset, sur la Manche, s’est même vendue 330.000 livres (380.000 euros).

(BFM Immo) – Avec leurs couleurs vives, les cabines de plages égayent les cartes postales du littoral britannique depuis bien longtemps. Mais depuis la pandémie, la demande pour ces petits abris explose alors que les Anglais multiplient les séjours locaux à la mer.

>> Estimez le prix de votre bien immobilier avec notre simulateur gratuit

Dans sa mini-maison jaune et blanche, Melanie Whitehead contemple la mer du Nord, une tasse de thé bien chaud à la main. Cette ex-urbaniste n’utilise pas sa cabane dans son but historique -se mettre en maillot de bain à l’abri des regards- mais plutôt pour profiter du cadre tout en étant confortablement installée. « Je déteste vraiment nager et aller dans l’eau », explique la retraitée, qui raconte avoir apprécié pouvoir s’évader dans sa cabine pendant la pandémie, quand son mari et sa fille étaient constamment à la maison.

Un tiers du prix moyen pour une maison au Royaume-Uni 

Son abri, elle l’a acheté en 2008 pour environ 6.000 livres (6.900 euros au taux actuel) à Walton-on-the-Naze, station balnéaire au public populaire de l’est de l’Angleterre où depuis plus d’un siècle les cabines de plage s’alignent sur des kilomètres, s’élevant parfois sur trois rangées en escaliers. Une affaire en or, par rapport aux prix qui se pratiquent désormais. Dans la région, certaines de ces maisonnettes se sont récemment arrachées à plus de 80.000 livres (92.500 euros), explique à l’AFP Barry Hayes, de l’agence immobilière Boyden. Soit environ un tiers du prix moyen pour une maison au Royaume-Uni (255.000 livres). 

A lire aussi

C’est loin d’être un record: une cabine de plage dans le Dorset, sur la Manche, s’est vendue ce mois-ci 330.000 livres (380.000 euros). Malgré ces prix astronomiques, les cabines sont souvent rudimentaires: la plupart n’ont ni eau ni électricité, et il est interdit d’y passer la nuit. 

Celle de Melanie est un peu plus équipée: une bouteille de gaz alimente une plaque de cuisson et un four, qu’elle utilise pour faire des scones, ces petits gâteaux britanniques accompagnant souvent le thé. « C’est parfait », explique-t-elle lovée dans son canapé avec un édredon en patchwork et des couvertures colorées qu’elle a elle-même crochetées.

Certaines offrent des installations bien plus confortables

Parmi les nombreuses cabanes louées à la journée, certaines offrent des installations bien plus confortables, voire des prestations faisant fureur auprès d’un nouveau public sur les réseaux sociaux, comme des bars à cocktails ou des baby-foot. La plupart des locataires journaliers sont des jeunes femmes de 20 à 30 ans accompagnées de leur famille, explique Sarah Stimson, qui dirige une entreprise de location appelée Walton-on-the-Naze Beach Huts, et 70% des réservations se font via Instagram. 

Elle s’est lancée dans ce business il y a trois ans avec son mari. La pandémie lui a permis de réaliser sa meilleure année, affirme-t-elle. Elle affiche complet jusqu’en septembre pour les sept cabanes dont ils sont désormais propriétaires et les trois autres qu’ils gèrent. « Je pense que le Covid a incité les gens à rechercher certaines choses à faire au Royaume-Uni », qui a imposé de strictes restrictions aux frontières, explique Sarah Stimson, « Cela nous a rendus un peu plus visibles ». 

A deux pas des énormes vagues qui s’écrasent sur l’esplanade de Walton-on-the-Naze, les habitants lisent le journal, font une sieste ou discutent, A côté de cabines nommées « Paradise Found » et « Serenity », un groupe de femmes célèbre au prosecco 60 ans d’amitié. Sarah Stimson profite elle de sa cabine personnelle, une petite baraque d’un vert vif, nommée Queenie d’après son arrière-grand-mère: « C’est un peu comme une maison de poupée pour adultes ».

Les prix ont doublé cette année

Malgré des affaires florissantes, la famille Stimson n’a pas l’intention d’acheter d’autres maisonnettes de plage pour le moment, car les prix ont doublé cette année. Une cabine moyenne à Frinton-on-Sea, ville considérée comme plus haut de gamme que Walton-on-the-Naze, se vend désormais entre 50.000 et 60.000 livres (57.800-70.000 euros) « L’année dernière, nous les vendions pour environ 30.000 livres », affirme Barry Hayes, pour qui le Covid-19 a « changé la donne ». 

Comme les changements incessants de règles sur les voyages à l’étranger rendent difficile la planification des vacances, « cette incertitude maintiendra l’intérêt à un haut niveau pour le moment », prédit l’agent immobilier. Quelle que soit l’évolution du marché, Melanie Whitehead n’a pas l’intention de bouger, elle qui affirme pouvoir « s’installer confortablement ici, regarder la vue et oublier le monde ». 

Avec AFPD. L. – ©2021 BFM Immo

FAKE NEWS – FAKE NEWS – Les Assureurs démentent une information sur la vaccination du COVID19…

Tout est parti d’une vidéo publiée sur TikTok. Dans cette dernière, une femme explique qu’une clause au sein des contrats d’assurance emprunteur interdirait de participer à des « expérimentations médicales ». De son côté la FFA rappelle que « les contrats d’assurance ne prévoient pas d’exclusions relatives aux conséquences d’une vaccination ». De même, selon Sandrine Allonier du courtier vousfinancer, il n’existe également pas au sein des contrats d’assurance, d’exclusion liée au fait de prendre part à des expérimentations médicales.

Sur ces derniers mois, la FFA a déjà dû intervenir pour démentir d’autres rumeurs de ce style. En mars dernier, elle avait déjà dû s’exprimer pour contredire une désinformation similaire concernant cette fois les contrats d’assurance-vie.