Assurances Vie les Unités de compte prennent de l’avance …

Assurance vie

Alors que le marché de l’assurance vie a connu une année 2020 en demi-teinte suite au Covid, le secteur retrouve ses niveaux de collecte d’avant crise, porté notamment par le segment patrimonial et gestion privée. Par extension, le niveau moyen de rétrocessions sur les unités de compte a augmenté pour l’ensemble des distributeurs en 2022. Il passe de 0,73% à 0,78% pour les CGP individuels.

Avec des chiffres de collecte particulièrement élevés ces derniers mois (54 milliards d’euros, contre 45,2 milliards d’euros l’an passé), les unités de compte continuent à gagner du terrain au sein de la collecte brute. En effet, plus de 43% des sommes collectées en gestion privée ont été dirigées vers ce type de support.

Conséquence directe, le niveau moyen des frais courants internes aux unités de compte a augmenté sur la première partie de 2022. D’après le cabinet de conseil Facts & Figures, il est passé de 1.97% à 2.05% pour les CGP individuels. Le niveau moyen de rétrocessions sur les UC croît lui aussi à 0.78% en 2022, contre 0.73% l’année précédente pour le même type de distributeur.

Le Don Manuel, c’est quoi au juste ?

Don Manuel

Le don manuel est une donation -à savoir « un acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l’accepte » (article 894 du Code civil) — qui se transmet de main en main. Ce type de don ne concerne que les biens meubles (somme d’argent, chèque, bijou, voiture, valeurs mobilières, titres…). Les dons manuels se distinguent ainsi des dons immobiliers qui ne peuvent être transmis de main en main (une donation immobilière nécessite un acte notarié). (…)

Des inquiétudes sur l’économie française pour 2023

Economie française

Pour l’heure, l’économie française parvient à faire preuve de résistance au vu des derniers indicateurs économiques. En effet, le climat des affaires est resté stable en août. Malgré cela, avec la sortie progressive des aides aux ménages contre l’inflation, les économistes anticipent une année 2023 difficile.

L’économie française semble tenir puisque Bercy table sur une croissance de 2,5 % cette année. Pour autant, selon Patrick Artus, conseiller économique de Natixis, « j’ai un très gros doute sur l’objectif 2023 de croissance de 1,3 % affiché pour le moment par l’exécutif ». La croissance devrait marquer le pas en 2023 et s’établir probablement proche de 0 % pour l’ensemble de l’année.

Le cocktail est effectivement explosif pour l’économie française avec les prix de l’énergie qui vont pénaliser l’activité, sachant que Bruno Le Maire a confirmé que le gel du prix du gaz ne serait pas de mise l’an prochain. De même, autres facteurs, la remontée des taux d’intérêt et surtout la fin de « l’abondance de liquidités ». Sur ce dernier point, il faudra bientôt faire une croix sur les aides octroyées aux ménages depuis trois ans.

Article extrait des ECHOS en date du 290820