PARIS 2024, comment sera financé les J.O ?

L’organisation de Paris 2024 s’appuie pour l’heure sur un budget relativement modeste au regard des précédentes éditions.

Le compte à rebours est lancé. Dans trois ans -1082 jours pour être précis-, Paris accueillera les 33e Jeux olympiques de l’ère moderne. Désireux de « casser les codes », les organisateurs promettent un événement mémorable mais sobre, bâti sur un nouveau modèle. Avec l’exigence d’un budget maitrisé, rompant avec les dérapages des précédentes éditions dont celle de Tokyo qui se révèle déjà comme la plus chère de l’histoire avec une facture finale de plus de 15 milliards de dollars.

Pour l’heure, le budget global de Paris 2024 s’élève à 7,3 milliards d’euros (contre 6,2 milliards d’euros initialement prévus), ce qui reste bien inférieur à celui des précédentes éditions. Ce budget est divisé en deux parties distinctes: 3,9 milliards d’euros pour le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) et 3,4 milliards pour la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).AdChoicesPUBLICITÉ

Le budget du Cojo est directement dédié à l’organisation des Jeux (cérémonies d’ouverture et de clôture, aménagement des sites provisoires, acheminement des athlètes, etc.). Il est financé à 97% par des fonds privés, en particulier par le Comité international olympique qui y contribue à hauteur de 1,219 milliard d’euros.

Près de 1,1 milliard d’euros doivent également provenir du sponsoring, c’est-à-dire des partenariats avec de grands groupes. Le Cojo est pour l’instant parvenu à récolter 600 millions d’euros de cette somme grâce à des contrats avec Sanofi, Decathlon, EDF, la FDJ ou encore Orange. Enfin, la billetterie devrait être la troisième principale source de financement avec 1,165 milliard d’euros espérés.

3,4 milliards d’euros pour les infrastructures durables

Le second budget, celui de la Solideo, est celui qui présente le plus fort risque de dérapage. Il s’agit des dépenses relatives à la construction de nouvelles infrastructures qui ont vocation à avoir une seconde vie après les Jeux. C’est le cas de certains équipements sportifs, du village des médias à Dugny (Seine-Saint-Denis) et surtout du village olympique entre Saint-Denis et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), plus gros chantier mono-site de France, dont les bâtiments doivent être reconvertis après 2024 en logements, commerces et bureaux.

Au total, Solideo supervise 62 projets et dispose donc d’une enveloppe de 3,2 milliards d’euros. L’Etat est le premier contributeur avec plus de 932 millions d’euros. S’ajoutent les participations de la région Ile-de-France (135 millions d’euros), de la ville de Paris (135 millions), des collectivités locales (173 millions) ainsi que les apports de promoteurs.

« 95% de sites qui existent déjà »

Reste à savoir si le budget de Paris 2024 réalisera l’exploit d’être tenu. Bien entendu, les organisateurs assurent qu’ils seront dans les clous, notamment parce que les épreuves vont se dérouler en grande majorité sur des sites déjà existants (Stade de France, Roland-Garros, vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines…) et sur des sites provisoires.

« On a passé un an, avant d’être candidat, à étudier tout ce qui avait marché et moins bien marché lors des éditions précédentes des Jeux. On a un modèle aujourd’hui avec 95% de sites qui existent déjà ou qui seront temporaires. On construit dix à quinze fois moins que les éditions précédentes », assurait ce lundi sur BFM Business Mickael Aloisio, directeur de cabinet du Comité d’organisation des JO 2024.

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Quant aux infrastructures qui n’existent pas encore (village des athlètes, centre aquatique, village des médias…), les organisateurs rappellent leur utilité au-delà des Jeux olympiques. Pour Mickael Aloisio, « ce sont des équipements qui ont du sens, du logement en Seine-Saint-Denis, avec le village des athlètes qui sera transformé en logements. » S’y ajoute la rénovation d’une dizaine « d’équipements sportifs de proximité ». « C’est important de comprendre que le coût de cet investissement-là n’est pas réalisé pour les Jeux, il est vraiment réalisé pour accompagner le développement de ce territoire », conclut Mickael Aloisio.Paul Louis avec Virginie Cooke

Le petit commentaire de « Generali Investments » sur H24

Action

Commentaire du mois de Juin 

Les marchés actions ont poursuivi leur progression au mois de juin, même si la fin du mois a été volatile avec de nouvelles incertitudes concernant la situation sanitaire liées à l’émergence de nouveaux variants. Les valeurs moyennes ont enregistré un nouveau gain de 0.46% (total return) au cours du mois, alors que le CAC40 progressait pour sa part de 1.2%, soit des hausses respectives de 14% et 19.5% au cours du premier semestre. Dans un contexte plus incertain (sur le plan sanitaire), nous observons un rebond de certains titres défensifs, particulièrement pénalisés depuis le début de l’année : Neoen (+12%), Orpea (+5%), Korian (+4%). Par ailleurs, on note la baisse de titres plus cycliques : Vallourec (-20%), Akwel (-14%), Air France (-12%). 

En juin, la performance du fonds a été comparable celle de son indice de référence. Nous avons bénéficié du net rebond de certaines de nos convictions : SII (+13%), Alten (+11%), Sopra, Ipsos, Bureau Veritas, Mersen, Orpea. Nous avons, par ailleurs, été affectés par le recul de valeurs plus cycliques : Smcp, Imerys, Alstom, Plastic Omnium, Eiffage. Au cours du mois nous avons participé à l’introduction en Bourse de la société AMA, créée par la famille Guillemot, famille d’entrepreneurs ayant créé précédemment Gameloft et Ubisoft. Cette société offre des applications de réalité assistée, grâce notamment à des lunettes connectées. Ces lunettes permettent des experts et des techniciens sur site pour partager des données et connaissances. Ces lunettes renforcent la productivité et la performance, tout en limitant les déplacements et ainsi l’empreinte écologique.

Les applications potentielles paraissent considérables, alors que 80% des travailleurs dans le monde n’ont pas de bureau fixe. Ainsi, la société prévoit-elle une très forte croissance dans les années à venir, avec un chiffre d’affaires attendu à 15 M€ en 2021 et 175 M€ en 2025. Cette société est à un stade assez précoce de son développement, mais nous estimons qu’il s’agit d’une opportunité d’investissement attractive pour le moyen terme. Dans le même temps, nous avons allégé notre position en Peugeot Invest (ex-FFP), société holding de la famille Peugeot, dont Stellantis est la principale participation. Cette société est très bien gérée, mais son cours de Bourse a presque triplé sur ses points bas de Mars 2020, aussi il nous est apparu raisonnable de réduire notre ligne de près de 3% à 1.4% de l’AuM.

Tous les jours, j’en parle mais difficile de leur faire entendre…

La création d’une société civile immobilière (SCI) peut être envisagée lorsque deux concubins (un couple non marié et non pacsé vivant sous le même toit) souhaitent acquérir un bien immobilier et envisagent de se transmettre l’un à l’autre ce bien. Autrement dit, chacun souhaite hériter des parts de l’autre sur le bien immobilier.

Concubins : intérêt du démembrement croise de parts sociales d’une SCI

La création d’une société civile immobilière (SCI) peut être envisagée lorsque deux concubins (un couple non marié et non pacsé vivant sous le même toit) souhaitent acquérir un bien immobilier et envisagent de se transmettre l’un à l’autre ce bien. Autrement dit, chacun souhaite hériter des parts de l’autre sur le bien immobilier.

L’inconvénient d’acheter en indivision 

Deux concubins achètent généralement leur bien immobilier en indivision. En cas de décès de l’un d’entre eux, le survivant se retrouve en indivision avec les héritiers de son ex concubin. Cette situation peut poser problème s’il ne s’entend pas avec eux. 

Pour pallier cette difficulté, certains rédigent un testament en instituant l’être aimé héritier. Cependant les droits dus au titre la succession sont de 60% après application d’un abattement de 1594 euros. 

Ce problème peut être réglé par l’apport du bien immobilier à une société civile immobilière et l’insertion d’une clause de démembrement croisé des parts sociales dans les statuts. 

Qu’est-ce que le démembrement croisé de parts sociales ? 

Dans le cadre d’un démembrement croisé des parts sociales d’une SCI, chaque associé est nu-propriétaire d’une partie (par exemple, la moitié des parts) et usufruitier de l’autre partie (l’autre moitié). 

Exemple : Laura et Dany constituent une SCI dotée de 100 parts. 

  • Laura possède 50 parts numérotées de 1 à 50 en nue-propriété et 50 parts numérotées de 51 à 100 en usufruit ;
  • Inversement Dany possède 50 parts numérotées de 1 à 50 en usufruit et 50 parts numérotées de 51 à 100 en nue-propriété.

Démembrement

Que ce passe il au moment du décès ?

Bon à savoir : en cas de décès de l’usufruitier, l’usufruit rejoint la nue-propriété, le nu-propriétaire devient alors plein propriétaire.

Au décès du premier concubin : si Dany décède le premier, Laura qui est déjà propriétaire des 50 parts numérotées de 1 à 50 en nue-propriété recevra sans payer de droits de succession l’usufruit des 50 parts de Dany numérotées de 1 à 50. Elle devient donc plein-propriétaire des parts numérotées 1 à 50. Les ayants droit de Dany héritent de la nue-propriété des  parts 51 à 100, que possédait Dany.

Laura détient donc la jouissance entière du bien immobilier (ses 50 parts en pleine propriété et ses 50 parts en usufruit) : elle peut y rester ou le louer et en percevoir les revenus. 

Ce montage permet de protéger son concubin avec un coût fiscal intéressant.