50 % des jeunes ont change leur habitude depuis le COVID 19

Extrait de  » Mieux Vivre  » Publié le 15/02/2022 à 15h02

Avec la crise sanitaire, un jeune sur deux a modifié ses habitudes en matière d’épargne pour mieux investir, contre 34% des Français.

épargne

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62% des 18-24 ans envisagent d’épargner plus grâce à leur Livret A, selon une étude réalisée par Yougov pour le compte de Meilleurtaux Placement. Si ce support reste le préféré des Français, un jeune sur deux dit avoir changé ses habitudes d’épargne depuis le début de la crise de la Covid-19, afin de mieux investir. Une part plus importante que celle observée dans la population en général. En effet, seuls 34% des Français sont dans ce cas, précise BFM TV. Stefan de Quelen, directeur général de Meilleurtaux Placement, explique à la chaîne d’information en continu que la « période d’incertitude les a encouragés à préparer plus tôt leur avenir ».

Pour autant, les plus jeunes restent prudents. Ils sont 34% à ne pas vouloir prendre de risque contre 27% des personnes interrogées. Alors, grâce au passage de 0,75% à 1% du taux de rémunération du Livret A, les jeunes veulent placer plus d’argent sur ce produit d’épargne. Quelque 62% des 18-24 ans et 53% des 18-34 ans envisagent d’épargner plus, contre 50% des 35-44 ans et un tiers des 55 ans et plus.

17% de jeunes prêts à prendre des risques

A l’inverse, parmi les 8% de sondés qui déclarent être prêts à prendre des risques, on retrouve 17% de jeunes, chiffre BFM TV. L’étude met également en avant le fait que rendement n’est pas l’unique moteur qui pousse les jeunes à épargner. Dans son étude, Meilleurtaux Placement constate qu’ils sont de plus en plus attentifs aux placements socialement responsables, capables de donner du sens à leurs économies. « Si l’écologie et le développement durable et responsable sont des thématiques dont on entend parler depuis des années avec le changement climatique, elles se font de plus en plus entendre dans les domaines financiers », précise l’étude.

Les Plan Epargne Logement au plafond, aucun intérêt !

Dans un environnement ou le Livret A plafonne à 1% et les taux de l’assurance-vie à 1,2 %, les vieux plan d’épargne logement (PEL) sont plus que jamais attractifs. Mais attention a ne pas atteindre le plafond ! Vous risquez de le voir clôturer ou, a minima, de réduire sa durée de vie avec à la clé un manque à gagner qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros. 
 

Face à un livret A qui plafonne à 1 %, les PEL ouverts entre août 2003 et janvier 2015 sont actuellement les meilleurs placements sans risque. Ils offrent un rendement de 2,07% net de prélèvements sociaux (2,5% brut), largement supérieur aux meilleurs fonds en euros de la place. Même les plans d’épargne logement souscrits entre février 2015 et janvier 2016 restent très compétitifs (2% brut). Dans ces circonstances, quoi de plus logique que de mettre ces produits d’épargne au plafond si vous en avez la possibilité ?

Attention, préviennent les experts du journal Le Revenu, il peut s’agir d’une mauvaise idée. Voici pourquoi.

Le plafond du PEL est à 61 200 euros. En ouvrant un PEL, l’épargnant accepte un contrat, renouvelé tacitement tous les ans, stipulant qu’il versera chaque année au moins 540 euros sur son plan. Or si celui-ci est au plafond, respecter cet engagement de versement n’est plus possible.
Exemple : Sur un PEL ouvert en 2014. En théorie, vous pouvez verser de l’argent dessus jusqu’en 2024. Puis, il continuera à générer des intérêts jusqu’en 2029. Mais si vous le mettez au plafond en 2020, il ne procurera des intérêts que pour encore cinq ans, soit jusqu’en 2025 seulement avec à la clé un manque à gagner qui peut dépasser les 2.000 euros (retrouvez le détail de nos calculs en fin d’article). Dans une telle situation, le PEL ne peut pas être prorogé pour une année supplémentaire, même s’il a moins de dix ans (sa durée de vie maximale). «Un PEL qui a atteint son plafond de versements à son terme contractuel (terme initial de 4 ans ou terme résultant d’une prorogation) ne peut pas faire l’objet d’une prorogation, aucun versement périodique n’étant plus possible», confirme la Fédération bancaire française.
 

Droit de succession, on en parle ?

calculatrice

Barème selon le degré de parenté

Droits de succession et de donation en ligne directe, de parents à enfants

Droits de succession et de donation en ligne directe au 1er janvier 2022
AbattementAbattementTranches (après abattement)Taux
Succession et donation : 100 000 € entre parents et enfants ; Donation : 31 865 € entre grand-parent et petit-enfant et 5 310 € entre arrière grand-parent et arrière petit-enfant ; Don d’argent : abattement supplémentaire de 31 865 € si le donateur a moins de 80 ans pour un don aux enfants, petits-enfants et arrières petits enfants majeurs.Jusqu’à 8 072 €5 %
au dessus de 8 072 € et jusqu’à 12 109 €10 %
au dessus de 12 109 € et jusqu’à 15 932 €15 %
au dessus de 15 932 € et jusqu’à 552 324 €20 %
au dessus de 552 324 € et jusqu’à 902 838 €30 %
au dessus de 902 838 € et jusqu’à 1 805 677 €40 %
Au-delà de 1 805 677 €45 %

Droits de succession et de donation entre conjoints et partenaires pacsés

Droits de donation et de succession entre époux et partenaires de pacs au 1er janvier 2022
AbattementTranches (après abattement)Taux
Abattement général : 80 724 €Jusqu’à 8 072 €5 %
au dessus de 8 072 € et jusqu’à 15 932 €10 %
au dessus de 15 932 € et jusqu’à 31 865 €15 %
au dessus de 31 865 € et jusqu’à 552 324 €20 %
au dessus de 552 324 € et jusqu’à 902 838 €30 %
au dessus de 902 838 € et jusqu’à 1 805 677 €40 %
Au-delà de 1 805 677 €45 %
Succession : Exonération totale

Droits de succession et de donation entre frères et soeur

Droits de succession et de donation entre frères et sœurs au 1er janvier 2022
AbattementsTauxTranches (après abattements)
Donation, succession : 15 932 € (exonération totale de droits de succession sous conditions*)Inférieur à 24 430 €35 %
Au-dessus de 24 430 €45 %
* Si l’héritier est célibataire, veuf ou divorcé ou séparé de corps; s’il a plus de 50 ans ou est atteint d’une infirmité lui interdisant de travailler et a été domicilié avec le défunt pendant les 5 années précédant le décès.

Droits de succession et de donation entre parents jusqu’au 4è degré inclus

Droits de succession et de donation entre parents jusqu’au 4e degré inclus au 1er janvier 2022
Abattementstaux
À un neveu ou nièce : 7 967 € (Autre parent : 1 594 €, uniquement pour les successions) Don d’argent : abattement supplémentaire de 31 865 € si le donateur a moins de 80 ans pour un don aux neveux et nièces majeurs ou pour un don aux petits neveux et petites nièces majeurs*.55 % sur la part taxable (après abattement)
*Les grands-oncles et grands-tantes doivent être sans descendance. Le parent du donataire, neveu ou nièce du donateur, doit être décédé.

Droits de succession et de donation à un tiers et à des parents au-delà du 4e degré

Droits de donation et succession à un tiers et à un parent au-delà du 4ème degré au 1er janvier 2022
AbattementsTaux
Succession : 1 594 €60 % sur la part taxable (après abattement)

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