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Voilà longtemps qu’Antoine a pour projet d’acquérir une maison à proximité de Pont-Aven. Cette petite ville du Finistère sud, il la connaît bien. Il y est né et une partie de sa famille y vit encore. C’est là-bas qu’il veut profiter de sa retraite. Pour cet éditeur qui a fait toute sa carrière à Paris, le premier confinement a été un déclencheur. L’occasion ou jamais de sauter le pas. Pour se donner le temps de trouver son bonheur, le sexagénaire loue pendant plusieurs mois une petite maison témoin sans prétention, « aux murs en carton-pâte », à quelques kilomètres de sa ville natale. Le propriétaire lui confie alors qu’il compte la vendre un jour ou l’autre, avec l’espoir, dit-il, d’en tirer 150 000 euros « grand maximum ». Un an plus tard, la maison s’est arrachée à 240 000 euros !

Des histoires comme celle-ci, les agents immobiliers de la région en ont à revendre. A Concarneau, l’un a reçu trois cents coups de fil après avoir mis en ligne une maison de pêcheur. A Douarnenez, un autre se souvient de cet immeuble du centre-ville vendu 40 % au-dessus de son prix initial. Des sommes hallucinantes qui alimentent conversations de bistrot et folles rumeurs. Quant à Antoine, un an plus tard, malgré tous ses contacts et un budget de plus de 300 000 euros, il n’a toujours rien trouvé : « Le marché est asséché. Il n’y a plus rien à vendre. Je vais attendre que ça se calme. »

Extrait de l’OBS écrit par Mme TATU Natacha

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