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La Commission européenne doit se pencher au cours de l’année sur la révision des règles en matière de protection des investisseurs établies en 2018 par la directive MIF 2, des rapports sur les effets de l’interdiction des rétrocessions aux distributeurs de fonds circulent actuellement. Le sujet de fond : l’interdiction totale des rétrocessions dans la distribution de fonds d’investissement dédiés aux particuliers européens.

Ces rapports ont été élaborés par un consortium d’associations du secteur financier européen et le consultant KPMG. Le but est d’y défendre une pratique qui permet aux distributeurs d’être rémunérés par le gérant dont ils vendent les produits. Ainsi, pour KPMG, là où les rétrocessions ont été totalement interdites (Pays-Bas et au Royaume-Uni), les investisseurs paient directement au fournisseur du service. Conséquence, cela crée un déficit d’accès aux conseils en investissement pour une grande partie des épargnants européens en cas d’interdiction totale des rétrocessions.

De son côté, l’association européenne des investisseurs particuliers Better Finance conteste ces conclusions, dénonçant un « écran de fumée » de la part des gestionnaires d’actifs et des distributeurs de fonds pour faire oublier conflits d’intérêts, opacité et frais élevés.

Article extrait de AGEFI ACTIF en date du 06/02/2022

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