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Monnaie

La facture risque d’être salée. En 2021, les Français devront débourser 880 euros en moyenne pour leur complémentaire santé, comme le révèle une étude LeLynx.fr, rapportée par Le Parisien. Ce chiffre est en augmentation de 4,3% par rapport à l’an dernier. Le comparateur en ligne apassé au crible un échantillon de 278.616 primes. Et selon lui, 70% des particuliers ont vu leurcomplémentaire santé augmenter ces trois dernières années.

Des disparités géographiques 

Mais cette étude soulève aussi un point important : le montant de la mutuelle varie en fonction de la zone géographique. Ainsi, avec une note s’élevant à 923 euros, les habitants des Hauts-de-France voient leurs frais considérablement augmenter. Le constat est le même pour l’Ile-de-France (909 euros) ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (907 euros). En revanche, pour les personnes qui résident en Bretagne (784 euros), en Pays de la Loire (799 euros) ou dans le Grand Est (809), les frais sont moindres.  

Les Petites  » donations  » vers une fiscalité allégée…

digne retraite


Plusieurs pistes sont toujours à l’étude par le gouvernement pour inciter les Français à dépenser leur épargne accumulée pendant la crise du Covid-19. Si l’idée d’une réforme du régime des donations a un temps été évoquée, le ministre de l’Économie préférerait finalement viser les donations inférieures à 20.000 euros.

Rappelons qu’en janvier 2021, le livet A a collecté plus de 6,3 milliards d’euros, un record depuis 2013 ! Pour en faire profiter l’économie réelle, des députés Les Républicains ont proposé début mars de rehausser le plafond d’exonération de 31.865 à 100.000 euros. Mais Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances pourrait opter pour une approche radicalement différente avec les « petites donations ».

Quelle que soit sa forme finale, ce dispositif incitatif ne se substituera pas aux dispositifs fiscaux actuels. Il sera donc toujours possible de réaliser des opérations de transmission, sans franchise d’impôts, de 100.000 euros tous les 15 ans, par parent et par enfant.

H2O, pour qui ?

Bureau avec carnet

Article extrait de  » H24 en date du 19/03/2021  » Merci pour cette information…

Le président de l’Autorité des marchés financiers Robert Ophèle a été auditionné par la Commission des Finances il y a quelques jours. Au cours de la séance, le Sénateur Jean-François Husson l’a interrogé sur « l’affaire H2O » pointant des « pertes lourdes et importantes pour les épargnants parce que de nombreux assureurs-vie avaient référencé ces placements parmi les UC de leurs contrats ». Il a ainsi exhorté l’AMF à revenir sur cette affaire et à s’exprimer sur les leçons tirées en termes d’amélioration de la régulation.

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H24 Finance a suivi l’audition de Robert Ophèle (Président de l’AMF) à la Commission de Finances. Voici les éléments a retenir concernant H2O AM…

Actifs illiquides dans les fonds H2O : « pas un problème » à l’origine

Robert Ophèle a tout d’abord rappelé que les actifs illiquides ne représentaient à l’origine qu’une faible partie du total de l’actif des fonds et que cela ne posait « pas de problème ». Mais les sorties massives (entre 7 et 8 milliards €) à l’été 2019, qui ont rendu les expositions aux actifs de Tennor proportionnellement plus importantes, ont changé la donne.

A partir de là, le Président de l’AMF admet qu’il y a eu « un problème que l’on ne peut pas accepter ». D’autant plus que la chute des actifs liquides en mars 2020 a accentué ce phénomène. « Là, il fallait absolument trouver une solution », poursuit le représentant de l’autorité de tutelle.

H2O n’a pas su se débarrasser des actifs illiquides pour éviter la suspension

Des discussions se nouent alors avec le groupe H2O pour faire racheter la partie illiquide. Mais pourquoi un délai de 6 mois entre la chute des VL et la décision de suspendre la cotation ? Tant que le projet était en cours et que l’AMF considérait qu’il avait des chances d’aboutir, elle a en fait laissé faire les équipes de Bruno Crastes. « Et puis il y a un moment où l’on voit que ça ne débouche pas et nous, AMF, disons « Je suis désolé mais il y a une partie significative dans les fonds dont la valorisation n’est pas assurée. La preuve est que vous n’arrivez pas à en réduire la part ! » », témoigne Robert Ophèle.

L’AMF a ainsi demandé fin août la suspension des entrées et des sorties car la valeur à laquelle elles s’effectueraient n’est « pas suffisamment assurée ». Un blocage qui concernait à l’origine les 3 fonds les plus exposés aux actifs illiquides. Mais H2O AM a jugé « plus raisonnable » d’appliquer la mesure à 4 autres fonds moins exposés mais également concernés. Sur ces 10 milliards € suspendus, la France représente 40% des actifs (dont l’essentiel en UC dans les contrats d’assurance-vie) et l’Italie 30%.

Les fonds ont donc été scindés pour mettre la partie illiquide dans une « side-pocket » (pour environ 1,7 milliard €) et réouvrir « de façon propre » le reste, ce qui fut fait en octobre dernier. Robert Ophèle a également attiré l’attention sur le fait que la valorisation a monté pour ceux qui sont restés sur la partie ouverte. « Dans certains cas, elle couvre même la partie bloquée ! », souligne-t-il.

Un sujet de valorisation

Selon Robert Ophèle, H2O est un « cas d’école » qui n’est pas une question de liquidité mais une question de valorisation.

Car en tant qu’unité de compte, la liquidité du fonds est faite par l’assureur. Pendant la période de blocage, « on ne peut pas lui imposer de faire droit aux demandes de retrait », estime le Président de l’AMF. En cause, une valorisation alors « indicative»  et d’une fiabilité insuffisante.

Si certains assureurs ont néanmoins accepté d’honorer ces demandes, il n’y donc pas eu lieu de l’imposer du point de vue de l’ACPR.

Quelles sont les conclusions tirées par l’AMF ?

A la suite de ces évènements, l’AMF a proposé de revisiter l’organisation de la supervision de ces entités en Europe. « Avoir un superviseur en charge de la société de gestion, trois ou quatre superviseurs en charge des fonds selon les pays où ils sont immatriculés et des superviseurs dans les pays de commercialisation est un ensemble trop complexe qui ne facilite pas la prise de décision rapide et efficace », reconnaît Robert Ophèle.

Le superviseur de la société de gestion pourrait ainsi devenir un « lead superviseur » qui aurait l’ensemble des informations sur la commercialisation et l’immatriculation des fonds et coordonnerait l’approche.

Suffisant pour éviter de nouvelles « affaires H2O » ?

Aujourd’hui, de nombreuses questions demeurent alors que les « side-pockets » restent à liquider et que le « Collectif Porteurs H2O » regroupant des investisseurs ayant une partie de leurs actifs bloqués cherche à obtenir réparation. Côté société de gestion, l’actionnaire majoritaire Natixis va réorganiser son système multi-boutiques sans H2O. Cette dernière, en route vers l’indépendance, reste toujours aussi peu loquace sur son actualité.