ACHAT D’UN VELO = Aide du gouvernement !

Velo

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires,  Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, ont annoncé le renforcement des aides à l’acquisition d’un vélo, mode de transport propre et économique.

Le décret du 12 août 2022 (JORF du 13 août) acte le renforcement du bonus écologique et de la prime à la conversion pour l’achat d’un vélo.

Renforcement du bonus écologique

Le bonus écologique pour l’acquisition d’un vélo neuf atteint ainsi désormais jusqu’à 400 euros. Par ailleurs, il ne sera plus nécessaire d’avoir bénéficié d’une aide locale, au titre du même vélo, pour en bénéficier.

Le montant du bonus écologique est également augmenté jusqu’à 2 000 euros pour l’acquisition :

  • d’un vélo cargo,
  • d’un vélo pliant,
  • d’un vélo adapté aux personnes en situation de handicap – à assistance électrique ou non -,
  • d’une remorque électrique pour vélo.

De plus, les personnes en situation de handicap, quel que soit leur niveau de revenu, sont désormais éligibles au bonus, qui était auparavant attribué uniquement sous condition de ressources.

Renforcement de la prime à la conversion

Le montant de la prime à la conversion, accordée pour l’achat d’un vélo à assistance électrique neuf ou d’occasion en échange de la mise au rebut d’un véhicule polluant, est augmenté jusqu’à 3 000 euros. Dans les zones à faibles émissions, l’État accorde une prime supplémentaire jusqu’à 1 000 euros, à condition d’avoir bénéficié d’une aide locale pour le même vélo.

Enfin, le bénéfice de la prime à la conversion est également élargi au sein des familles. La mise au rebut d’un véhicule polluant donne désormais droit à l’attribution d’une prime à la conversion pour l’achat d’un vélo par plusieurs membres du même foyer fiscal.

Ces aides sont cumulables entre elles et avec d’éventuelles aides locales. Elles sont en vigueur du 15 août au 31 décembre 2022.

Ce qui a bouge pour les emprunts immobiliers !

Vente

L’automne dernier, le Haut Conseil de la stabilité financière (HCSF) a divulgué de nouvelles règles concernant les prêts immobiliers. Les établissement bancaires doivent s’y plier, afin de surtout limiter les risques d’impayés pour les banques et leurs conséquences pour les emprunteurs. Il s’agissait, selon le communiqué du HCSF, de « mettre un terme à la dégradation préoccupante des conditions d’octroi de crédits immobiliers résidentiels ». Quelles sont ces nouvelles règles ? Comment préparer un dossier pour un crédit immobilier en 2022 ? Faisons le point !

Un nouveau plafond pour les emprunts immobiliers

Constatant une hausse du nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France, expliqué pour certains par des emprunts immobiliers trop longs, le Haut Conseil de la stabilité financière a décidé de mettre le holà. Désormais, les banques ne doivent plus octroyer de crédits destinés à l’achat d’une maison ou d’un appartement dans l’ancien pour une durée supérieure à 25 ans.

« Peut s’ajouter une période maximale de 2 ans de différé d’amortissement dans des cas où la date d’entrée en jouissance du bien est décalée par rapport à l’octroi du crédit », précise le HCSF. Vous l’aurez compris : ce sont les logements neufs qui sont concernés par cette tolérance. Ainsi, en 2022, il est possible d’emprunter sur 27 ans dans le cas d’une acquisition d’un bien neuf.

Un taux d’endettement plafonné à 35%

Le cauchemar des banques ? Les défaillances de leurs clients emprunteurs. Pour y remédier, le HCSF a décidé de plafonner le taux d’endettement (le montant des annuités de remboursement comparé aux revenus) des foyers demandeurs à 35%, tout crédits confondus. Par exemple, une personne seule qui perçoit un salaire mensuel net de 3 000 euros ne pourra pas s’endetter au-delà de 1 050 euros par mois. Si elle doit déjà rembourser un crédit à la consommation d’un montant de 250 euros par mois, sa capacité d’emprunt tombera donc à 800 euros mensuels.

Ce taux d’endettement maximum autorisé, dicté par le HCSF, représente une vraie nouveauté dans le financement des projets immobiliers particuliers. Il doit permettre d’anticiper, dès le financement, tout dysfonctionnement en cas de défaillance de l’emprunteur sur les remboursements des échéances prévues.

Conséquence ? Une nouvelle fois, ce sont les salariés en CDI qui sont privilégiés dans leur parcours d’emprunteur. Les personnes en CDD, en Intérim ou travailleurs indépendants devront encore plus montrer patte blanche lors de la construction de leur dossier auprès des banques, celles-ci devant s’assurer qu’elles disposent d’une capacité financière suffisante pour honorer leurs échéances.

L’apport, pour rassurer les banques

En 2022, emprunter sans apport est très difficile, voire… totalement impossible. Et ce, même si le HCSF n’a formulé aucune recommandation en la matière ! Les banques ont ainsi tendance à « bloquer » tout dossier ne comportant pas au minimum 10% d’apport personnel. Qu’il semble loin le temps des financements dits à 110% (le prix de l’appartement ou de la maison + les frais de notaire, frais de garantie et frais de dossier), voire au-delà en cas de travaux !

En effet, ne financer qu’une partie du bien immobilier permet à la banque d’assurer ses arrières afin d’éviter un non-remboursement du crédit lors d’une revente précipitée ou face à une dévalorisation du bien. Elle présente aussi l’avantage pour les emprunteurs, qui revendent « au prix », de ne pas avoir de restant dû à rembourser une fois la cession effectuée.

On résume ?

En 2022, les conditions d’emprunt pour les particuliers changent :

– La durée des prêts est plafonnée à 25 ans dans l’ancien, et à 27 ans dans le neuf ;

– Le taux d’endettement maximum du foyer est porté à 35 % :

– Pour avoir une chance d’obtenir un financement, il est important d’être en mesure de présenter un apport équivalent à 10% du prix du bien.

L’obligation de présenter un apport d’au moins 10% peut vous bloquer dans votre envie d’acheter. Il existe cependant des solutions pour dégager les fonds nécessaires, comme le prêt relais si vous êtes déjà propriétaire d’un bien immobilier. Vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet ? Consultez notre guide du prêt relais, que vous trouverez ici !

SCPI c’est quoi au fait ?

scpi

La méthode de faire appel à une Société Civile de Placement Immobilier n’est plus chose nouvelle pour les intéressés de l’investissement immobilier. Il s’agit de placer son capital dans un parc immobilier où le taux de rendement est considérable. La SCPI se charge de toutes les opérations de gestion nécessaires, sa mission est dite clef en main. Du choix des locataires au recouvrement des loyers, de l’entretien des locaux aux différentes procédures administratives, tout est géré par la société. Les investisseurs auront juste à choisir l’institution avec qui ils souhaitent travailler et acheter leurs parts d’action.

L’investissement en « Pierre papier » est destiné au particulier où le placement se fait par le biais d’une société de gestion immobilière. Les actions réunies par la SCPI vont lui permettre de s’acquérir un bien et d’en assurer la gestion, certainement moyennant d’un frais de gestion locative, pour qu’après elle partage les loyers selon les parts d’actions.

Est-il adapté aux Seniors ?

Sans hésitation, oui, avoir recours à une SCPI est adaptée aux personnes âgées vu la facilité au niveau de la gestion tout en percevant un revenu ponctuel. Aucun risque de liquidité et un moyen sûr de placer son capital. Le plus, il est bien faisable d’investir en cette société de placement au sein d’un contrat d’assurance-vie.

Le principe est simple, le particulier achète des parts de SCPI. Cette dernière s’investit sur des biens immobiliers entiers, s’assure de la gestion des locataires, des travaux et tout autre obstacle qui pourrait surgir dans le placement. Par la suite, elle se charge de redistribuer un revenu ponctuel à ses actionnaires.

Cette forme de société de gestion est une structure métissée d’une société et d’un fonds d’investissement. Ce fonds d’investissement alternatif destiné aux investisseurs non professionnels, est régulé par l’AMF ou l’Autorité des Marché Financiers. Il faut avoir 760.000 Euros de capital au minimum pour en constituer. Ses acteurs sont la société de gestion, le conseil de surveillance, le dépositaire, l’expert immobilier et les commissaires aux comptes.

Faire appel à une de ces sociétés civiles est une manière de sécuriser votre placement. En prenant en charge la gestion et tout, elle facilite la tâche aux souscripteurs qui n’auront pas de soucis à se faire mais tout simplement de percevoir sa part de revenu. Bien sûr, l’inconvénient majeur est le coût de ces services.

Est-il adapté aux Seniors ?

Sans hésitation, oui, avoir recours à une SCPI est adaptée aux personnes âgées vu la facilité au niveau de la gestion tout en percevant un revenu ponctuel. Aucun risque de liquidité et un moyen sûr de placer son capital. Le plus, il est bien faisable d’investir en cette société de placement au sein d’un contrat d’assurance-vie.