Le diagnostic de certification annulé par le Conseil d’Etat.

Certification

La société Tekimmo, soutenue par l’association LDI, a obtenu l’annulation, à compter du 1er janvier 2022, de l’arrêté du 2 juillet 2018 organisant le régime de certification actuel des diagnostiqueurs.  On l’avait presque oublié ce recours au Conseil d’Etat pour faire annuler le régime de certification entré en vigueur le 1er janvier 2020… Quelques jours après la publication de l’arrêté du 2 juillet 2018, la société Tekimmo, le Syrta, l’ANDEVA et la Coprec, avaient en effet formulé une plainte devant le Conseil d’Etat en demandant l’annulation du texte pour excès de pouvoir. Le Conseil d’Etat, dans une décision datée du 7 juillet 2021, vient finalement de leur donner raison. Les arguments, très diverses sur la forme comme sur le fond du texte, n’ont pas tous été retenus par la plus haute juridiction administrative, mais c’est celui developpé par la société Tekimmo, un cabinet de diagnostic immobilier parisien soutenu par l’association LDI (Les Diagnostiqueurs Indépendants), qui a fait mouche. Tekimmo faisait valoir notamment que l’arrêté du 2 juillet 2018 instaure deux mécanismes d’accréditation reposant sur des normes (AFNOR NF EN ISO/CEI 17024 et NF EN ISO/CEI 17065) qui ne sont pas d’accès gratuit, ce qui est en contradiction avec les dispositions du décret du 16 juin 2009. C’est bien sur ce point que le Conseil d’Etat a fondé son jugement. « L’arrêté attaqué, en exigeant l’accréditation, par le Comité français d’accréditation, des organismes de formation et des organismes de certification des opérateurs de diagnostic immobilier, a pour effet de rendre obligatoire l’application de ces deux normes. Or, il ressort toutefois des pièces des dossiers que ces normes ne sont pas gratuitement accessibles sur le site internet de l’Association française de normalisation. Par suite, en rendant d’application obligatoire les normes sans qu’elles soient gratuitement accessibles, l’arrêté du 2 juillet 2018 a méconnu les exigences posées par le décret du 16 juin 2009… ». Un répit de six mois accordé au ministère du Logement pour prendre un nouvel arrêté Le Conseil d’Etat annule l’arrêté du 2 juillet 2018 mais octroie au ministère du Logement un délai de six mois afin de revoir sa copie. « Compte tenu de la nature de l’illégalité en cause, aucun autre moyen n’étant de nature à justifier l’annulation de l’acte attaqué, ainsi que des effets excessifs d’un retour immédiat aux règles antérieures et des risques qu’il comporterait pour la profession de diagnostiqueur immobilier, pour la bonne surveillance des certificats délivrés aux diagnostiqueurs immobiliers et aux organismes de formation, et pour le marché immobilier, il y a lieu de différer l’effet de l’annulation jusqu’au 1er janvier 2022 ». Une décision annoncée jeudi par Frédéric Mirabel-Chambaud, à l’occasion de l’une des tables rondes organisées par DiagActu lors des Rendez-Vous du Diagnostic Immobilier. Le président de LDI a rappelé que c’est essentiellement le principe des contrôles in situ, l’une des grandes nouveautés du nouveau dispositif, qui était visé par son association et Tekimmo. « Les contrôles in situ sont trop subjectifs. Les notes dépendent de l’examinateur que l’on a en face de nous et ce n’est pas normal ». Frédéric Mirabel-Chambaud s’est donc félicité de cette annulation malgré son effet différé au 1er janvier 2022. « D’ici-là, les obligations de contrôle in situ pourront peut-être être décalées par les organismes de certification. Sous réserve que le ministère ne prenne pas un nouvel arrêté avant le 1er janvier, auquel cas nous « retournerons au feu » pour le faire annuler lui-aussi », a-t-il tenu à faire savoir.  Le dispositif de certification des diagnostiqueurs n’est donc pas prêt de se stabiliser. 

Une piscine peut elle donner de la valeur à une transaction immobilière ?

La France compte 3 millions de piscines. Et chacune d’entre elles apporte une plus-value à votre bien immobilier ! L’estimateur Meilleurs Agents a fait les comptes.

On estime que construire une piscine enterrée coûte entre 15.000 et 50.000 euros. Outre le plaisir qu’elle procure, la piscine se révèle aussi être un investissement très rentable ! A partir de l’étude de 300.000 transactions réalisées depuis janvier 2019, l’estimateur Meilleurs Agents a ainsi mesuré à quel point le fait d’avoir creusé un bassin dans son jardin peut valoriser une propriété. Petite précision méthodologique : Meilleurs Agents a utilisé dans cette étude une approche “économétrique”, c’est-à-dire qui établit des comparaisons entre logements ayant des caractéristiques équivalentes (de surface, de localisation, etc).

Et voici ses conclusions. Maisons et appartements confondus, les piscines font augmenter la valeur immobilière des biens de 16,3% en moyenne. Concernant les seules maisons, la surcote s’élève à 19,5% en moyenne grâce à la présence de cet atout plaisir. “A titre d’exemple, une maison de 95 mètres carrés au prix moyen de 2.165 euros le mètre carré pourra voir sa valeur augmenter de 40.107 euros en moyenne en construisant une piscine enterrée d’un budget de 15.000 euros”, rapporte Meilleurs Agents. Soit une plus-value nette de 25.000 euros, précise l’estimateur. Construire une piscine peut donc être rentable… pour les maisons. Car concernant les appartements, les bassins – qui sont en réalité mis en commun entre plusieurs copropriétaires d’un même immeuble – ne valoriseront en moyenne le bien que de 6,9%.

Des différences variables selon l’ensoleillement
Bien entendu, il est question ici de moyennes générales. Selon la région où vous habitez, et la valeur du marché immobilier local, la plus-value de votre piscine sera plus ou moins importante. “Dans les Bouches-du-Rhône et le Var, relève ainsi Meilleurs Agents, les biens avec piscine se payent 17,5% plus cher”, contre 16,3% en moyenne au niveau national. N’oubliez toutefois pas d’inclure dans votre budget les frais d’entretien de votre piscine. Une fois construite, son utilisation vous coûtera en effet plusieurs centaines d’euros par an.

Article extrait de Capital en date du 23.06.2021

Quelles sont les obligations des Agents immobiliers et Vendeurs pour les frais d’agence ? La justice précise que :

portefeuille

L’agent immobilier est tenu de communiquer toutes les offres au vendeur et ce dernier ne peut conclure d’affaire avec un acheteur ayant visité avec l’agence sans lui verser des honoraires.

Par Le Figaro Immobilier le 28072021

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Une transaction immobilière où tout se passe de travers peut être riche d’enseignements. C’est ce que montre cette décision de la Cour d’appel de Chambéry, (Chambre civile, 1re section, 1 Juin 2021 n°19/00187, voir ci-dessous) commentée dans le blog du cabinet d’avocats Neu-Janicki, spécialisé en droit immobilier. Dans cette affaire, un agent immobilier détenait un mandat non exclusif pour la vente d’un bien au Bourget-du-Lac au prix de 799.000 euros dont 29.000 euros d’honoraires. Or, l’agence avait eu une offre des époux X à hauteur de 750.000 euros, frais de notaire inclus, qu’elle n’avait pas communiqué aux vendeurs. Finalement, la transaction s’est conclue directement entre les époux X et les vendeurs, moyennant 680.000 euros, hors frais de notaire et sans verser d’honoraires à l’agence.

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Portée devant la justice par l’agence immobilière, l’affaire apporte un triple enseignement. Les vendeurs sont fautifs car si une vente se réalise après une visite réalisée par une agence, cette dernière a droit à un versement d’honoraires. L’intervention de l’agent a été essentielle pour permettre la transaction. De la même manière, l’agent immobilier était fautif en ne transmettant pas l’offre obtenue à ses clients. Puisque la vente s’est finalement conclue à un montant net vendeur inférieur à l’offre reçue par l’agence, la justice a estimé que cette faute justifiait une baisse des honoraires dus. La Cour d’appel confirme la décision de première instance qui a réduit les honoraires de moitié, passant de 29.000 euros à 14.500 euros.

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Clause pénale

Enfin, les vendeurs ont commis une faute contractuelle puisqu’ils avaient l’obligation d’informer l’agent immobilier de la réalisation de la vente. Dans ces conditions, la justice estime que l’agence est fondée à réclamer le paiement de la clause pénale, cette clause prévue au contrat en cas de non-respect de ses obligations par l’une des parties et qui débouche sur le versement d’une somme d’argent. En l’occurrence, elle est ici réduite de 90% pour être ramenée à 1450 euros.https://www.youscribe.com/BookReader/IframeEmbed?productId=3235339&token=&width=auto&height=auto&startPage=1&displayMode=scroll&fullscreen=0CA Chambéry, 1re ch., 1er juin 2021, n° 19-00187