Les services financiers attirent de plus en plus les distributeurs américains (Walgreens, Warlmart, etc…).

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Les distributeurs américains abordent l’après-Covid en position de force. Et ils se sentent pousser des ailes. La plupart des grands commerçants, notamment ceux déjà forts sur Internet, ont profité de la crise et présenté des résultats exceptionnels ces derniers mois. Ils ont donc de quoi investir pour s’offrir de nouveaux horizons. Et celui qui les fait rêver, ce sont les services financiers.

COVID-19 un an après en restauration…

Le Covid a engendré un manque à gagner en 2020 de 31 milliards d’euros pour tous les circuits hors domicile, selon Food Service Vision. A eux seuls, les restaurants ont perdu 44 % de leur chiffre d’affaires et 67% au début 2021, mais la clientèle sera là dès la réouverture.

Aujourd'hui, dans les restaurants, la vente à emporter représente près des deux tiers des repas quand la livraison pèse pour 35 % d'entre eux, selon Food Service Vision.
Aujourd’hui, dans les restaurants, la vente à emporter représente près des deux tiers des repas quand la livraison pèse pour 35 % d’entre eux, selon Food Service Vision. (UGO AMEZ/SIPA)

EXTRAIT DES ECHOS rédigePar Clotilde Briard Publié le 9 avr. 2021 à 9:35Mis à jour le 9 avr. 2021 à 9:39

Le calendrier réel de réouverture des cafés et restaurants reste encore à préciser, mais le secteur a au moins une certitude : il pourra très vite compter sur ses clients. 88 % des Français exprimaient en janvier et février l’envie d’aller au restaurant , selon Food Service Vision. Et un sur deux projetait même d’y retourner dans les quinze jours à partir du moment où les établissements seraient à nouveau accessibles.

« Les gens piaffent d’impatience de retrouver ce lien social. Et ils ont confiance. Seulement 31 % craignent d’y être contaminés contre 49 % lors du premier confinement », remarque le président fondateur de Food Service Vision François Blouin. Même s’il estime qu’au démarrage d’une réouverture complète, la part de la consommation sur place sera de 10 % inférieure à l’ordinaire…

Propriétaires, ces coûts imprévisibles qui vous tombent dessus pour vos locations !

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Une fois son locataire trouvé, un propriétaire doit gérer différentes tâches. Flatlooker a étudié les incidents auxquelles un propriétaire peut être confronté, leur fréquence et le prix que cela peut lui coûter en moyenne.

(BFM Immo) – Lorsqu’un propriétaire loue un bien immobilier, des incidents peuvent survenir. Incidents qui sont à sa charge. En se basant sur l’analyse d’environ 1000 logements (construits entre 1850 et 1950 et dont 60% se situe en région parisienne et 40% en province), Flatlooker, spécialiste de la gestion locative en ligne, a étudié à quels types d’incidents et à quels coûts les propriétaires doivent s’attendre.

Et bonne nouvelle pour commencer, le coût annuel moyen de ces incidents a baissé en 2020. En moyenne, un propriétaire de logement en location a dépensé 96 euros en 2020, soit une baisse de 60% par rapport à 2019 (240 euros).

Pour Nicolas Parisot, co-fondateur de Flatlooker, ce repli s’explique par le confinement. « Les locataires ont été moins présents dans leurs logements durant les 3-4 mois de confinement et les locataires qui étaient en télétravail chez eux ont eu tendance à plus gérer leurs problématiques en autonomie ».

Le plus gros poste a été celui de la plomberie et du chauffage. Il a représenté 41% du budget moyen annuel. « C’est un poste de dépense non négligeable pour le propriétaire, comparé aux autres incidents. Arrive en seconde position des dépenses la serrurerie (14%), l’électricité (11,3%) puis les huisseries (7,5%) », constate Flatlooker.

Le spécialiste constate qu’un propriétaire a, environ, 25 sujets à traiter chaque année. Parmi ces impératifs, des tâches administratives prévisibles (15 au total) et 10 tâches imprévues (7 qui relèvent de l’administratif et 3 gestions d’incidents). Les travaux de plomberie/chauffage sont les plus fréquents, ils interviennent chaque année. L’électroménager et l’ameublement arrivent en seconde position (tous les deux ans), ensuite le dégât des eaux (tous les deux ans et demi). Les travaux d’électricité, serrurerie et huisserie sont à envisager tous les 3 ans environ. « L’incident qui se fait le plus rare est celui lié à l’humidité, l’aération ou la VMC puisque Flatlooker est amené à les gérer tous les 5 ans », explique Flatlooker qui précise tout de même: « Toutes ces données dépendent bien sûr de l’ancienneté du bien, de l’entretien de l’immeuble (par les résidents et la co-propriété) ».

Si les tâches administratives sont plus nombreuses, un incident technique est plus long à régler, peut-on lire dans l’étude. Ainsi, une question d’ordre administratif se résout en moyenne avec 2 échanges (1 échange = 1 aller-retour), il faut 5 à 6 échanges en moyenne pour régler un incident technique. Et Flatlooker rappelle : « À noter qu’en cas de travaux de plus de 21 jours, le locataire peut demander une diminution de loyer comme indiqué dans l’article 1724 du Code civil. Si, en raison des travaux, le logement devient inhabitable, le locataire est en droit de demander la rupture de son bail ».