Le train de la Rhune toujours présent …

Des wagons en bois, un parcours de 4 kilomètres et un panorama exceptionnel offert au sommet. Pour les touristes qui empruntent cet été le petit train à crémaillère de la Rhune, le point culminant du Pays basque français, dans les Pyrénées-Atlantiques, rien ne semble avoir changé. Pour l’infrastructure centenaire, l’heure est pourtant aux grands travaux. Une partie a déjà été réalisée, notamment la rénovation des ouvrages d’art, la sécurisation de la paroi rocheuse et la réalisation d’une voie provisoire au départ.

D’ici l’été prochain, c’est toute la voie qui aura été intégralement renouvelée à l’issue d’un chantier de grande ampleur. Avec plus de 300.000 visiteurs par an, le train de la Rhune constitue la principale attraction touristique des Pyrénées-Atlantiques et l’une des plus importantes du sud de la Nouvelle-Aquitaine.

L’infrastructure construite en 2012 est la propriété du département, qui va supporter 80 % de l’investissement de 26,6 millions d’euros, aidé par la région à hauteur de 4 millions d’euros et par l’Etat. L’infrastructure est exploitée depuis 2012 par l’Etablissement public des stations d’altitude (EPSA), qui gère également deux stations de ski. Elle emploie jusqu’à 70 salariés, dont une cinquantaine de saisonniers durant l’été, avec jusqu’à 6 millions d’euros de recettes – qui se sont toutefois effondrées avec la pandémie.