Muriel Roques-Etienne, députée LaRem, a interrogé le gouvernement sur la situation compliquée que subit bon nombre de courtiers avec les établissements bancaires pour l’exercice de leur activité. Compte tenu du contexte économique, cette dernière dit craindre pour le devenir de la profession. En réponse, le gouvernement a fait savoir qu’il n’entendait pas prendre de mesures particulières.
Le message d’un porte-parole de réseau bancaire était limpide : « le modèle d’intermédiation n’est plus viable ». Ces propos sont très révélateurs de la pression que subissent les courtiers bancaires de la part des banques sur leurs commissions d’intermédiation. Le ministre de l’Économie, des finances et de la relance, Bruno le Maire, a reconnu que ces derniers mois, certains courtiers ont connu des pertes de partenariats, et doivent composer avec des comportements commerciaux agressifs de la part des établissements de crédit. Mais sa réponse a été claire : « néanmoins, des évolutions et renégociations commerciales relèvent avant tout de la liberté contractuelle des parties dans le cadre de relations commerciales librement consenties, sous réserve cependant du respect des règles de droit ».
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