À la requête des lobbies financiers et associations de la finance (AFG, FBF, Anacofi, CNCGP, CNCEF…), une étude menée par le cabinet de conseil KPMG pour comparer les deux modèles de distribution existants a été menée. Cette dernière milite en faveur du système de commissionnement au moment même où l’Union européenne remet une fois de plus sa légitimité en cause.
Les conclusions apportées par KPMG sont claires, « les pays qui interdisent les commissions au profit des honoraires réservent de facto les prestations de conseil aux particuliers les plus aisés ». Ainsi, des exemples concrets tendent à démontrer que le seuil minimum de patrimoine est estimé à 100.000 livres au Royaume-Uni et 500.000 euros aux Pays-Bas.
À l’opposée, une contre-étude menée par Better Finance ne voit pas les choses sous le même prisme. En effet, d’après l’association, le document de KMPG ne couvre que 9% des investisseurs particuliers en Europe, mais extrapole l’incidence négative d’une interdiction totale de rétrocessions à l’ensemble du marché. Or, le conseil serait toujours bien accessible dans les pays où les commissions ont été interdites.
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