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L’inflation en France devrait rester « un peu supérieure à 2% jusqu’en décembre », en raison principalement de la hausse des prix de l’énergie, a estimé mercredi l’Insee, prévoyant une augmentation des prix de 2,3% en octobre.

Dans son dernier point de conjoncture, l’Institut national de la statistique maintient en revanche inchangée sa prévision de croissance pour 2021, soit de l’ordre de +6,25%, après -8% en 2020.

Alors que les prix à la consommation ont augmenté de 2,1% (estimation provisoire sur un an) au mois de septembre, après 1,9% en août, l’Insee estime que l’inflation « resterait un peu supérieure à 2% jusqu’en décembre ».

Cette hausse des prix « atteindrait 2,3% en octobre puis refluerait légèrement (2,1% prévu en décembre), sous l’hypothèse conventionnelle d’un prix du pétrole fixé à 75 dollars le baril de Brent et d’une stabilité des autres cours de matières premières », est-il indiqué.

« La principale raison ce sont les prix de l’énergie qui reflètent la hausse du prix du pétrole, qui se transmet de façon quasi immédiate sur les prix à la consommation », a résumé Olivier Simon, chef de la division synthèse conjoncturelle, lors d’une conférence de presse.

D’ici la fin de l’année, l’Insee confirme que l’activité économique va retrouver « globalement – mais sans le dépasser, contrairement à l’emploi – son niveau d’avant-crise ».

L’Insee prévient toutefois que des contrastes sectoriels vont persister au second semestre, notamment pour certaines branches comme l’automobile, qui vont « rester pénalisées par des difficultés aiguës d’approvisionnement ». Dans les services, l’activité devrait également rester en-deçà du niveau d’avant-crise dans l’hébergement, la restauration, les loisirs ou les transports.

Concernant la consommation des ménages, l’Insee estime qu’elle devrait retrouver « tout juste, en fin d’année, son niveau de deux ans auparavant », avec +4% au troisième trimestre puis +1,5% au quatrième, soit un rebond annuel de 4,1% en 2021, après une chute de 7,2% en 2020.

Quant aux exportations, elles devraient fin 2021 atteindre 93% de leur niveau du quatrième trimestre 2019, tandis que les importations devraient retrouver « un niveau quasi identique à celui d’avant crise ».

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