Retraites

vous souhaitez vous offrir une retraite paisible et confortable, placée sous le signe de l’exotisme ? Tous les ans, bon nombre de Français se lancent dans l’aventure. Mais avant de vous exiler, mieux vaut connaître vos droits et les démarches à accomplir.

Voici tout ce qu’il y a à savoir !

Comment percevoir ma pension ?

La première chose à faire, dès lors que vous avez connaissance de l’adresse de votre future résidence, est d’en informer votre caisse de retraite régionale. En cas de changement de coordonnées bancaires, notifiez-le également.

Tous les ans, la caisse vous fera parvenir un justificatif d’existence (papier ou dématérialisé) afin de s’assurer que vous êtes toujours vivant.

Pour continuer à toucher votre retraite, vous devrez le faire remplir par le consulat de France ou toute autre autorité de votre pays de résidence, puis le renvoyer.

Bon à savoir : certains pays font exceptionLe Luxembourg, la Belgique et l’Allemagne, notamment, disposent d’un accord avec la France : tout décès est ainsi signalé. Si vous partez dans ces pays, vous n’avez donc pas besoin d’envoyer ce justificatif. Renseignez-vous auprès de votre caisse, il est possible que des accords avec d’autres pays se mettent en place.

Qu’en est-il d’un point de vue fiscal ?

Si le coût de la vie est un motif d’expatriation, la fiscalité également ! Le Portugal, par exemple, offre aux retraités résidents issus du secteur privé certains avantages fiscaux. Ils sont en effet exonérés d’impôt sur le revenu pendant une période de 10 ans. 

Avantage toutefois soumis à conditions : passer au minimum 183 jours par an dans le pays, soit environ 6 mois, et s’y enregistrer comme résident non habituel auprès du service des impôts local.

Quel que soit le pays choisi, mieux vaut vous renseigner sur la convention mise en place avec la France. 

Car selon les cas de figure, vous pourriez avoir à payer des impôts dans l’un ou l’autre pays, voire dans les deux. 

Il faut aussi savoir que si vous êtes retraité de la fonction publique, vous en paierez automatiquement en France.

Et pour la couverture sociale ?

Tout dépend du pays d’accueil. Certains pays de l’Union européenne, de même que certains pays ou certaines collectivités y étant assimilé(e)s, comme le Monténégro, la Tunisie, la Bosnie ou encore la Nouvelle-Calédonie, ont signé des accords avec la France.

Si vous partez dans un pays européen ayant passé des accords bilatéraux, vous pourrez rester affilié à l’Assurance Maladie française. Pour les autres pays, vous serez désaffilié et vos frais de santé seront pris en charge aux tarifs et conditions en vigueur localement.

 Il vous est également possible d’adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) et d’y greffer une assurance complémentaire, pour un meilleur remboursement. 

Encore une fois, dans tous les cas, rapprochez-vous de votre caisse.

Vous savez tout ! Enfin, sachez que dans le cas où vous percevez une allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ou une allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), elle ne vous sera plus versée si vous quittez le sol français

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