Premier jour des SOLDES, le petit coup de pouce de CACP64

scpicomprise

La compulsion d’achat a souvent une origine psychologique, mais les retombées sur votre compte en banque sont bien concrètes. Il existe des astuces et des moyens pour vous aider à moins dépenser.

La carte bancaire bridée

Aux grosses dépenses les grands remèdes. Brider sa carte bancaire est une solution radicale, mais très efficace. Elle est notamment utilisée pour les profils accros aux jeux de paris.

La wish-list

Comme leur nom l’indique, les achats compulsifs se font souvent sur une impulsion. Sur le moment, difficile de faire la distinction entre envie et besoin : la tentation d’acheter est plus forte que tout. L’une des solutions pour lutter contre les dépenses superflues, c’est de rationnaliser.

Vous avez envie de vous offrir tel produit ? Ne vous l’interdisez pas… mais laissez-vous un temps de réflexion. Deux semaines, par exemple. C’est un laps de temps suffisant pour oublier une envie si elle est passagère et d’attendre sans trop de frustration.

La cagnotte

Le concept du régime yoyo est adaptable aux dépenses : trop de restrictions accroissent le risque de craquage. Pour mieux gérer vos achats compulsifs, une solution, la budgétisation !

Attribuez-vous une somme d’argent uniquement consacrée à vos achats plaisir. Il y a plusieurs façons de procéder :

Le budget à l’année. Déterminez la somme que vous vous autorisez sur une année pour vos dépenses de loisir. Ensuite, déposez-la sur un livret d’épargne. Vous n’aurez qu’à faire des virement de ce livret vers votre compte pour financer vos achats. Cette solution est pratique si vous achetez souvent en ligne ; en revanche, elle nécessite d’avoir de l’épargne d’avance et de bien estimer votre budget annuel.

Le budget mensuel. Même principe : consacrez une partie de vos revenus à vos loisirs. Cette méthode est plus facile à adapter au mois, mais il faut pouvoir suivre vos dépenses pour être sûr de rester dans votre budget. Deux solutions :

  • Une appli de gestion bancaire, qui vous renseigne en temps réel sur le total de chaque poste de dépense.
  • La méthode des enveloppes, qui consiste à tirer votre somme mensuelle en espèces et à puiser dans cette enveloppe quand vous devez acheter quelque chose pour vos loisirs.

Les services financiers seront renforces après COVID19.

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La pandémie de COVID-19 a eu un impact sans précédent sur le monde. Présentation de nouveaux défis à résoudre. Avec toutes sortes de restrictions et de verrouillage pour limiter les dommages causés par le virus, nous avons dû nous fier à la technologie. Pour la plupart, c’était aussi une révélation. La finance et la banque étant au cœur des avancées technologiques, ont été les plus touchées.

Pendant le COVID-19, partout dans le monde, les gens ont essayé d’éviter ou de limiter tout contact face à face avec des entités. Naturellement, avec de nombreuses villes sous verrouillage, l’utilisation de diverses installations comme les succursales bancaires et les guichets automatiques a été considérablement réduite. Cela a conduit les gens à utiliser des canaux numériques pour les opérations bancaires, les paiements, etc., ce qui est globalement plus efficace et plus rapide que les méthodes traditionnelles. Cela a également permis aux banques de réduire le nombre de succursales, réduisant ainsi les coûts. Les centres d’appels sont plus efficaces pour gérer les exceptions et les erreurs que les visites en succursale.

Internet a aidé le secteur

Les consommateurs auront toujours besoin d’argent liquide pour leurs besoins quotidiens et commerciaux. Cependant, les événements récents combinés aux progrès technologiques tendent tous vers une société sans argent liquide. Aujourd’hui, n’importe qui peut choisir de ne pas utiliser d’argent liquide dans la plupart des régions du monde. C’est un triomphe en soi pour la technologie et la finance.

Les propositions remises au president MACRON, apres COVID-19

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MONDE D’APRÈS – Une commission de 26 économistes, menés par le prix Nobel Jean Tirole et l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard, a remis, ce mercredi, un rapport de 500 pages.

MM avec AFP – Publié hier à 18h42

Éducation, formation professionnelle et… réforme des retraites. Ce mercredi 23 juin, une commission d’économistes mandatée par Emmanuel Macron pour réfléchir aux défis de l’économie post-Covid a remis ses propositions.

Ces 26 économistes français et étrangers, pilotés par le prix Nobel Jean Tirole et l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard, ont étudié différents sujets, de la lutte contre le changement climatique, aux inégalités en passant par l’adaptation au vieillissement de la population. Fruit d’un an de travail, le rapport était attendu plus tôt, mais la troisième vague de l’épidémie a retardé sa publication.

Trois propositions phares

Dans ce document de 500 pages, les 26 auteurs défendent la nécessité d’une réforme globale des retraites sur la base d’un système universel à points, comme celui proposé par le gouvernement en 2019, mais en l’améliorant pour le rendre plus acceptable. Le projet du gouvernement peut constituer une « excellente base de départ », mais en veillant à « protéger les plus vulnérables », c’est-à-dire les plus pauvres, les personnes en mauvaise santé et les travailleurs aux métiers pénibles. Les spécialistes proposent d’établir un lien « simple et transparent » entre revenus et points cotisés, afin de dépasser la défiance autour de la valeur d’acquisition du point.

Ils proposent aussi une refonte de l’impôt sur les successions, qui se focaliserait sur les héritiers et non sur les donateurs, et cela afin de résorber l’inégalité des chances.Pour remédier à ce problème, le rapport prône un effort important sur l’éducation pour résorber l’inégalité des chances, fléau français, ainsi que sur la formation professionnelle, pour un meilleur accès aux emplois dits de qualité. Mais aussi un système fiscal « plus juste », notamment via une réforme totale de l’impôt sur les successions et une taxe internationale sur les multinationales.

Sur la lutte contre le changement climatique, les économistes défendent la mise en place d’une tarification du carbone ambitieuse au niveau européen, via une réforme du marché des quotas existant, en incluant les secteurs aujourd’hui exclus comme le logement et les transports, associée à un mécanisme de taxe carbone aux frontières. Ils recommandent également d’investir davantage dans la recherche en créant une instance européenne dédiée, et de développer les normes et les interdictions.https://f3d7792adce626675d4d284e756aa9be.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Certaines propositions « sont autofinancées »

Les auteurs reconnaissent qu’ils n’ont pas chiffré le coût de ces réformes, même si « certaines sont autofinancées », puisque, par exemple, les recettes d’une tarification carbone doivent permettre d’indemniser ceux qui vont en souffrir, a expliqué Jean Tirole. 

Olivier Blanchard, lui, estime que l’enjeu n’est pas tellement financier, car dans le contexte des taux bas, « il n’y a pas de crise de dette publique à ce stade », donc « si on fait de l’investissement qui permet d’éviter des catastrophes dans le futur ou d’améliorer la croissance, on peut se permettre d’augmenter la dette ».

L’Élysée retient « surtout l’approche »

L’objectif des propositions n’est pas de présenter des « solutions clés en main », a prévenu Jean Tirole lors d’une présentation à la presse. « Nous nous sommes concentrés sur les grands principes et les grandes lignes des réformes ». « On propose une boîte à outils, des idées », et si Emmanuel Macron et d’autres candidats à la présidentielle les adoptent, « c’est génial », a-t-il ajouté. « On offre un bien public, on espère qu’on convaincra un certain nombre de gens », a pour sa part souligné Olivier Blanchard.

Pour l’Élysée, il n’est, pour l’heure, pas question de commenter les propositions sur le fond, alors que le chef de l’État est dans une « phase d’écoute » du pays. « Ce qu’on en retient, plus que telles ou telles mesures, c’est surtout l’approche, le cadre d’analyse global. (…) C’est un rapport qui alerte contre les recettes toutes faites », affirme-t-on.