Le pétrole  » décolle  » !

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Investing.com – Le pétrole Brent a dépassé les 71 dollars le baril et le WTI les 67$, après une attaque sur le plus grand terminal de brut du monde en Arabie Saoudite, bien que la production ne semble pas avoir été affectée, les missiles et les drones utilisés dans l’attaque ayant été interceptés.

Le royaume a déclaré qu’un réservoir de stockage à Ras Tanura, sur la côte du Golfe, a été la cible d’un drone venu de la mer dimanche. Le terminal est capable d’exporter environ 6,5 millions de barils par jour, soit près de 7 % de la demande de pétrole mondiale, et est donc l’une des installations les plus protégées au monde.

L’attaque fait suite à une récente escalade des hostilités dans la région du Moyen-Orient après que les rebelles Houthi du Yémen aient lancé une série d’attaques sur l’Arabie Saoudite.

Il s’agit de la plus importante attaque contre les installations pétrolières saoudiennes depuis qu’une installation de traitement clé et deux champs pétrolifères ont été pris pour cible en septembre 2019, réduisant la production de pétrole pendant plusieurs jours et exposant la vulnérabilité de l’industrie pétrolière saoudienne. Cette attaque a été revendiquée par les rebelles Houthis, bien que Riyad ait pointé du doigt l’Iran.

Rappelons que la hausse du pétrole avait déjà accéléré la semaine dernière après que l’Arabie Saoudite et l’OPEP+ ont fait la promesse surprise de maintenir la production à un niveau stable en avril.

Cette décision a incité une série de banques d’investissement à relever leurs prévisions de prix, le groupe Goldman Sachs (NYSE:GS) Inc. ayant notamment ayant notamment annoncé ce lundi que selon elle, le WTI progressera à 72$ en 2022, tandis que le Brent devrait s’établir à 75$ le baril.

BITCOIN, un bureau de trading s’ouvre !

Tête pensante

Investing.com – Selon des informations révélées par Reuters hier soir, la célèbre banque d’investissement Goldman Sachs (NYSE:GS) a redémarré son projet de bureau de trading de cryptomonnaies et commencera à négocier des contrats à terme sur le bitcoin pour ses clients à partir de la semaine prochaine.

L’équipe crypto sera intégrée la division Global Markets de la banque américaine, ont précisé des sources proches du dossier.

Ce projet fait partie des activités de Goldman Sachs dans le secteur en pleine croissance des actifs numériques, qui comprend également des projets impliquant la technologie blockchain et les monnaies numériques des banques centrales, selon d’autres sources citées par CNBC.

Dans ce cadre, la banque explore également le potentiel d’un ETF sur le Bitcoin et a émis une demande d’information pour explorer la conservation des actifs numériques, a déclaré la source.

Rappelons que Goldman Sachs avait annoncé des plans similaires en 2018 avant d’abandonner l’idée d’un bureau de négociation dédié aux crypto-actifs, en invoquant l’incertitude réglementaire.

Après avoir résolu les questions de sécurité, comme la manière dont elle conserverait les actifs, la banque est donc sur le point de commencer à utiliser son propre argent pour négocier avec ses clients une variété de contrats à terme non livrables liés au prix du Bitcoin.

Cette décision représente une nouvelle étape importante dans l’adoption des cryptomonnaies par le grand public, qui a déjà fait un bond en avant au cours des deux derniers mois. Au début de ce mois, BNY Mellon a par exemple déclaré qu’elle détiendrait, transférerait et émettrait bientôt des cryptomonnaies au nom de ses clients gestionnaires d’actifs.

Enfin, en ce qui concerne l’évolution récente du Bitcoin, on rappellera qu’après un creux proche de 43.000$ dimanche dernier, le Bitcoin a affiché un net rebond hier, culminant vers 49.500$ la nuit dernière.

Redressement sur un IFI, le fisc obtient gain de cause.

Après près de 10 ans de procédure, la Cour de cassation vient de clore le dernier chapitre de l’une des affaires les plus retentissantes en matière de redressement à l’impôt sur la fortune : l’affaire Finaréa, qui incitait les ménages fortunés à soutenir les PME en leur permettant d’effacer jusqu’à 50.000 euros d’impôt.

C’est donc un redressement fiscal d’environ 25 millions d’euros au total qui a été acté pour un dossier aux ramifications hors normes puisqu’il concernait plus de mille contribuables. Sur le fond de l’affaire, le fisc remettait en cause le bien-fondé des réductions d’impôt auxquelles les souscripteurs de Finaréa pensaient avoir droit.

Mais les services de Bercy ont buté sur la notion de « holding animatrice », élément juridique essentiel au dispositif. L’administration a ainsi estimé que le rôle « d’animation » de ces « holdings ISF », autrement dit leur implication réelle auprès des PME, n’était pas établi.

Les requérants espèrent désormais faire infléchir la décision des juges auprès des Cours d’appel vers lesquelles l’affaire a été renvoyée.