Les FAMILY OFFICE séduisent de plus en plus les familles fortunées…

Image Nous recrutons des Mandataires Conseil en Gestion de Patrimoine

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Acteurs très discrets de la gestion de patrimoine et concurrents affichés des banques privées, les family office gèrent des fortunes familiales et se développent de plus en plus. On en compterait désormais 10.000 soit dix fois plus qu’il y a dix ans, selon l’Association Française du Family Office (Affo), pour 6.000 milliards de dollars d’actifs gérés dans le monde.

Ces sociétés cherchent notamment à capter les jeunes fortunes issues du monde de la tech, où les valorisations souvent très impressionnantes créent des patrimoines éclairs. Pour répondre aux exigences de ces nouveaux clients, leurs services peuvent inclure la médiation intrafamiliale, la préparation des futures générations à la transmission du patrimoine, mais aussi des tâches plus pratiques, comme la gestion du courrier ou la conciergerie.

Ces nouvelles fortunes sont séduites par des conseillers rémunérés en honoraires et non par de potentielles commissions sur des produits que pourrait vendre un banquier. Comme l’atteste un ancien banquier reconverti dans Les Echos, « à un moment, les clients se posent toujours la question de savoir si le produit qu’on lui vend est bon pour lui ou pour sa banque ».

Sur la table se trouve une reforme sur les donations…

Famille moderne

Alors que Bercy travaille sur la redirection de la « surépargne » des Français vers l’économie réelle, le député Dino Cinieri vient de déposer une proposition de loi visant à alléger la fiscalité applicable aux successions et aux donations. L’objectif : faciliter la transmission de patrimoine aux jeunes générations. 

Le député part du postulat qu’en 1980, l’âge moyen des héritiers s’établissait à 42 ans contre 50 ans aujourd’hui. Par conséquent, l’idée serait qu’en ligne directe, la tranche dite marginale (de 45% au-delà de 1.800.000 euros) soit ramenée à 30% et la tranche principale (de 20% entre 31.000 et 552.000 euros) à 15%.

Il souhaite également jouer sur le levier de l’abattement de 100.000 euros pour le rehausser à 200.000 euros. Le député propose également une exonération totale de droits de succession sur la résidence principale au premier décès dans le couple, plutôt que l’application d’un abattement de 20%. Le forfait mobilier pourrait quant à lui être ramené de 5 à 3%.

Enfin, point majeur de sa proposition, le délai du rappel fiscal serait ramené à deux ans contre quinze actuellement pour encourager les stratégies de transmission du patrimoine !

Impôt sur le revenu, quels sont les « avantages » à declarer cette année ?

Repas pris à la cantine d’entreprise, téléphone, voiture ou encore logement de fonction : ces avantages en nature, complémentaires au salaire, doivent être déclarés au fisc au titre de la déclaration de revenus selon un barème revu annuellement.

Les montants forfaitaires à déclarer sont en effet réévalués chaque année en tenant compte de l’évolution anticipée des prix à la consommation, hors tabac. Pour 2021, une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse fixe la hausse à 0,6%. Ainsi, concernant la nourriture, la somme à déclarer passe de 4,90 euros par repas à 4,95 euros en 2021.

D’autre part, pour les logements de fonction, en 2021, les montants forfaitaires devant être déclarés ont été revus à la hausse. Comme à l’accoutumée, ils dépendent notamment du nombre de pièces de l’habitation et de la rémunération du salarié. À titre d’exemple, pour un salarié gagnant entre 2.057 et 2.399 euros bruts par mois, le montant pris en compte par le fisc est fixé à 83,20 euros par mois pour un studio et à 53,40 euros par pièce s’il occupe un logement de plusieurs pièces.