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La cote des extérieurs en centre-ville a considérablement augmenté avec la crise sanitaire et les confinements. Le groupe Mercure évalue la hausse de la demande de biens immobilier de luxe avec jardin, balcon ou terrasse, à 30% en un an. Pour ceux qui ont décidé de rester en ville, alors que le marché du rural se porte bien, ce critère est déterminant dans le choix d’un logement. La rareté de ces biens dotés d’un extérieur fait qu’ils deviennent rapidement des logements de grand luxe, très chers. Ainsi, à Paris, « un balcon ou une terrasse peut renchérir le prix d’un appartement de 75.000 euros », selon le communiqué du groupe immobilier, publié le 11 mai. Plusieurs autres indicateurs contribuent à déterminer la plus-value apportée par l’espace extérieur, comme la superficie, l’orientation, la présence de vis-à-vis ou non ou encore l’étage.

Selon Olivier de Chabot, directeur général du groupe Mercure, « l’emplacement demeure le critère déterminant et le restera, mais dans toutes les villes où nous sommes présents, l’espace extérieur, parce qu’il est rare et précieux devient le bonus qui donne de la lumière et crée de la respiration au cœur des villes. » Parmi les exemples cités par l’expert immobilier, une maison dans le 16e arrondissement, proche du boulevard Exelmans, située dans un ensemble de rues et de voies privées, qui s’est vendue en quelques jours. Elle est dotée d’une cour-jardin, ce qui expliquerait la rapidité de la vente, mais le groupe Mercure ne communique pas son prix.

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