En 2023, ce sera peut etre une reforme pour ?

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La loi de finances pour 2022 modifie le régime fiscal applicable aux plus-values de cession de bitcoins et autres monnaies virtuelles. Cette réforme de simplification distinguera désormais les conditions de réalisation des opérations sur cryptos afin d’apprécier le statut d’investisseur professionnel (relevant des BNC) ou d’investisseur particulier (relevant du PFU).

Selon les textes en vigueur, lorsque l’on cède des actifs numériques, les plus-values sont soit soumises au prélèvement forfaitaire unique de 30 % (sans possibilité d’opter pour l’application du barème progressif de l’impôt), soit imposable, en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cela dépend de la fréquence des cessions réalisées au cours de l’année.

À partir du 1er janvier 2023, les plus-values de cession de cryptos seront soumises au PFU de 30 %, quels que soient le volume et le montant des ventes réalisées dans l’année, dès lors que celles-ci interviennent dans le cadre de la gestion d’un patrimoine privé. Il sera également possible d’opter pour l’imposition des gains d’après le barème progressif de l’impôt si cela est plus avantageux. L’activité d’achat-revente comme un trader professionnel sera imposé aux BNC et non plus BIC.

Les associations passent à l’attaque !

À la requête des lobbies financiers et associations de la finance (AFG, FBF, Anacofi, CNCGP, CNCEF…), une étude menée par le cabinet de conseil KPMG pour comparer les deux modèles de distribution existants a été menée. Cette dernière milite en faveur du système de commissionnement au moment même où l’Union européenne remet une fois de plus sa légitimité en cause.

Les conclusions apportées par KPMG sont claires, « les pays qui interdisent les commissions au profit des honoraires réservent de facto les prestations de conseil aux particuliers les plus aisés ». Ainsi, des exemples concrets tendent à démontrer que le seuil minimum de patrimoine est estimé à 100.000 livres au Royaume-Uni et 500.000 euros aux Pays-Bas. 

À l’opposée, une contre-étude menée par Better Finance ne voit pas les choses sous le même prisme. En effet, d’après l’association, le document de KMPG ne couvre que 9% des investisseurs particuliers en Europe, mais extrapole l’incidence négative d’une interdiction totale de rétrocessions à l’ensemble du marché. Or, le conseil serait toujours bien accessible dans les pays où les commissions ont été interdites.

50 % des jeunes ont change leur habitude depuis le COVID 19

Extrait de  » Mieux Vivre  » Publié le 15/02/2022 à 15h02

Avec la crise sanitaire, un jeune sur deux a modifié ses habitudes en matière d’épargne pour mieux investir, contre 34% des Français.

épargne

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62% des 18-24 ans envisagent d’épargner plus grâce à leur Livret A, selon une étude réalisée par Yougov pour le compte de Meilleurtaux Placement. Si ce support reste le préféré des Français, un jeune sur deux dit avoir changé ses habitudes d’épargne depuis le début de la crise de la Covid-19, afin de mieux investir. Une part plus importante que celle observée dans la population en général. En effet, seuls 34% des Français sont dans ce cas, précise BFM TV. Stefan de Quelen, directeur général de Meilleurtaux Placement, explique à la chaîne d’information en continu que la « période d’incertitude les a encouragés à préparer plus tôt leur avenir ».

Pour autant, les plus jeunes restent prudents. Ils sont 34% à ne pas vouloir prendre de risque contre 27% des personnes interrogées. Alors, grâce au passage de 0,75% à 1% du taux de rémunération du Livret A, les jeunes veulent placer plus d’argent sur ce produit d’épargne. Quelque 62% des 18-24 ans et 53% des 18-34 ans envisagent d’épargner plus, contre 50% des 35-44 ans et un tiers des 55 ans et plus.

17% de jeunes prêts à prendre des risques

A l’inverse, parmi les 8% de sondés qui déclarent être prêts à prendre des risques, on retrouve 17% de jeunes, chiffre BFM TV. L’étude met également en avant le fait que rendement n’est pas l’unique moteur qui pousse les jeunes à épargner. Dans son étude, Meilleurtaux Placement constate qu’ils sont de plus en plus attentifs aux placements socialement responsables, capables de donner du sens à leurs économies. « Si l’écologie et le développement durable et responsable sont des thématiques dont on entend parler depuis des années avec le changement climatique, elles se font de plus en plus entendre dans les domaines financiers », précise l’étude.